De Eyadèma Gnassingbé à son fils Faure, le régime au pouvoir est basé sur le clientélisme, l’ethnocentrisme, le militantisme. C’est ainsi qu’on retrouve aussi bien dans l’administration publique que dans le gouvernement des zélateurs à la solde de leur bienfaiteur. Des cadres qui entretiennent des groupes de miliciens qui semaient la terreur surtout au temps de Eyadèma à travers le pays.
Avec Faure, l’avènement des cadres a considérablement pollué le pays. Depuis 15 ans, il n’existe plus de ministres ni Directeurs de société d’Etat qui ne soient au service de Faure.
Ces gens sont appelés cadres. A chaque élection, il est demandé à tous les cadres selon leurs milieux d’origine de travailler pour Faure. Ils font des descentes inopinées dans leurs milieux pour tromper et abuser de la confiance de leurs frères et sœurs. Comme exigences de chaque cadre, il faut réaliser de bon score pour s’assurer de son maintien au poste.
C’est ce phénomène qui a accentué les fraudes de façon exagérée car des gens manœuvrent beaucoup plus pour conserver leurs privilèges. Au cours de cette campagne, ils sont mis à contribution pour quadriller le pays. Dans cet exercice, beaucoup sont devenus méconnaissables.
Ils multiplient des propos désobligeants à travers des invectives lorsque leurs frères, sœurs et parents, les boudent. Lorsqu’on les aborde, pour la plupart, ils avancent qu’ils ne sont pas militants UNIR mais ils travaillent pour Faure car au fond d’eux, ils éprouvent une certaine gêne à se retrouver au sein du régime. Avec l’avènement des cadres, beaucoup de personnalités ont perdu leur estime vis-à-vis de leur communauté car leurs raisonnements sont souvent incohérents et indignes
Source : Le Correcteur
Source : 27Avril.com