Les forces de l’ordre et de sécurité du Togo ont-elles démissionné, ou doit-on croire en un sabotage des dispositifs au sein même de ces corps ? C’est une interrogation qui en vaut bien le coup dans la mesure où à chaque annonce de braquage, on annonce pompeusement le renforcement du dispositif sécuritaire et l’ouverture d’enquête qui restent souvent sans suite probante.
D’après une information de nos confrères de Togobreakingnews, en fin de semaine dernière, un nouveau braquage s’est produit au Grand Marché de Lomé. Une dizaine de millions avait été emportée. On en était là quand dimanche, un Zemidjan a été tué à Dapaong et sa moto emportée. « Jeudi dernier, c’était au nez et à la barbe des policiers que des braqueurs ont de nouveau opéré au Grand Marché de Lomé. La victime s’est faite tabassée par ses bourreaux qui ont réussi à emporter plus de 10 millions de Fcfa. Les braqueurs, à dos de leur moto, se sont rapidement évaporés dans la nature », c’est ce qu’écrit le confrère. Et ceci alors même que depuis plusieurs semaines déjà, on indiquait à qui veut l’entendre que la circulation à dos de moto était interdite dans ce grand marché du Togo. Comment les braqueurs ont-ils pu se procurer une moto dans le marché pour prendre la fuite ? Une question que seul Yark Damehame, le ministre de la sécurité et ses éléments sont appelés à apporter des réponses.Chose encore inquiétante, la ville de Lomé n’est pas seule à être le théâtre de ces braquages.
Puisque, indique toujours notre source, dimanche nuit, c’est un Zémidjan qui a été braqué à Dapaong. « Les brigands n’ont pas hésité avant de poignarder mortellement leur victime au quartier Nassablé. Ils ont emporté par la suite sa moto et poussé son corps dans une rigole ».
Vivement que les autorités sécuritaires apportent des solutions adéquates à cette question au risque d’être considérées comme des incapables notoires.
Source : T228
27Avril.com