« Accepte ce qui est, laisse ce qui était, aie confiance en ce qui sera » Bouddha…
2018 s’en va avec ses plus mauvais souvenirs. 2018 a été entièrement plombée par la crise politique ambiante au Togo. 2018 avec la parodie des législatives confirme à jamais que Gnassingbé Faure est venu pour mourir dans le fauteuil présidentiel peu importe la sort du Togo.
En 2018, un total de 2.262 migrants de par le monde sont morts ou portés disparus en tentant de traverser la Méditerranée contre 3.139 l’année précédente selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux Réfugiés. Des chiffres assez dramatiques et alarmants qui ont pour principale cause la mal gouvernance. Des drames auxquels les Togolais n’échappent malheureusement pas.
Dans leur propre pays du fait de la volonté d’un groupe d’individus de disposer comme bon leur semble les richesses nationales, certains Togolais sont devenus des réfugiés. Plusieurs Togolais ont été fait prisonniers pour avoir manifesté pour la démocratie et l’alternance. Après les massacres de la présidentielle de 2005, l’année 2018 a connu des assassinats d’enfants pour cause d’élection.
Le Togo n’a jamais autant reculé. Les fêtes de fin d’année dans la morosité, la mélancolie et la résignation donnent l’image d’une année triste et regrettable. Bonne année 2019 malgré tout. Cette année étant la charnière qui s’ouvre sur 2020, tout est encore possible.
La lutte reste entière. D’ores et déjà, le 12 janvier marque la reprise des manifestations pour la libération du Togo. Pour 2020 tout doit être fait en 2019.
Honoré Adontui
Source : Le Correcteur
27Avril.com