S’achemine-t-on vers le même scénario des années 70-80 ? L’actuel chef de l’Etat qui n’a jamais caché son envie de marcher sur les pas de son feu père, se fait désirer par son fan club.
La Cour constitutionnelle a rendu publique la date de la présidentielle de 2020. Ce sera le 22 février prochain, mais Faure Gnassingbé fait durer exprès le suspense. C’est à croire qu’il cherche à se faire supplier. Comme l’a fait son feu père il y a des décennies.
On se rappelle le temps où, exprès des femmes s’étaient constituées pour aller faire le pied de grue devant Gnassingbé Eyadema, pour, disaient-elles, le supplier de ne pas laisser le pouvoir. Et, toute honte bue, l’homme avait réagi en disant avoir entendu l’appel de celles-ci. Depuis, il n’a plus tenté ce jeu de dupes.
Aujourd’hui, 13 candidats –réels ou supposés- se sont déclarés. Mais aucun n’ose se positionner sous la bannière du régime. Gare à celui-là. Parce qu’ils savent tous le jeu auquel ils jouent : faire durer le suspense –une opération de bas étage- pour enfin se déclarer et monopoliser toutes les attentions.
Abbé Faria
Source : Liberté
Source : 27Avril.com