Selon les informations qui nous sont parvenues, Le Chef du Poste Check-point Agbassikiti, était allé réclamer le calme dans une boutique qui jouait de la musique en face du poste. Un homme qui était avec le propriétaire de la boutique a opposé une résistance et une altercation est née entre eux. Le Chef du poste est revenu au poste et a demandé à son second d’aller appeler les militaires qui tenaient un poste non loin du check-point.
Jusqu’à ce que son second ne revienne, le Chef du poste a tiré sur le nommé KATAFILA Yaya, l’homme qui était avec le propriétaire de la boutique et qui avait opposé une résistance lorsqu’il était venu réclamer le calme.Après avoir abattu l’homme qui est selon les sources un cultivateur, il s’est donné la mort en se tirant lui-même une balle mis à la poitrine.
A en croire les sources, la Brigade de recherche et la médecine de Gendarmerie Sokodé étaient sur les lieux pour le constat. Les deux corps sont envoyés à la morgue de Sokodé.
Cette énième scène relance à nouveau la question sur les bavures policières dans le pays. On se souvient des bavures qui ont eu lieu lors du couvre-feu instauré tout au début de la crise sanitaire liée à la Covid-19 sans oublier le jeune Mohamed tué à Avédzi. Les autorités doivent prendre des sanctions à la mesure des bavures perpétrées par ces éléments « incontrôlés » pour donner l’exemple aux autres.
Ironie du sort, cette scène se déroule le jour du début d’un nouveau couvre-feu instauré par les autorités en cette période de fin d’année. Ce couvre-feu couvre la période du 20 décembre au 3 janvier dans le grand Lomé. Que nous réservent ces 14 jours à venir ?
Source : Togoactualite
Source : 27Avril.com