Une des exigences, le retour à la Constitution de 1992 ( C92)
Dimanche 04 Février 2018 – La coalition de l’opposition togolaise a bouclé hier samedi 03 février à Lomé ses trois jours de manifestations politiques et a rappelé certaines mesures d’apaisement qui restent à satisfaire mais aussi a lancé un appel à ses militants à rester attentifs par rapport au dialogue politique annoncé pour le 15 Février 2018.
Le message phare adressé par la coalition à des milliers de militants réunis comme d’habitude au point de chute de la marche à la plage à Lomé est la suite à tenir après le communiqué ayant annoncé le dialogue.
Un des leaders de la coalition, Antoine Folly, debout au milieu de la foule à la plage, a donné la position de l’opposition quant au dialogue et a mentionné trois points, lesquels comptent pour le peuple.
Pour les trois points, il a annoncé d’un, que pour le dialogue qui est prévu le 15 Février, la coalition et le gouvernement vont se retrouver pour discuter de la crise politique, de deux le motif de la marche reste le retour à la Constitution de 1992, le déverrouillage de toutes les institutions, la libération de tous les prévenus et enfin de trois, les manifestations politiques étant une disposition constitutionnelle, les populations ont le droit de manifester si l’urgence l’exige.
Pour sa part et dans l’intervalle de temps qui reste avant l’entame du dialogue, Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition togolaise a invité le gouvernement à faire preuve de bonne foi pour satisfaire les doléances formulées afin de permettre aux pourparlers de se poursuivre dans de bonnes conditions.
A la fin des différentes déclarations à la plage à Lomé, quand vint le soir et au regard ce qui semble être la dernière marche avant l’entame dialogue, pendant que certains militants repartent avec l’espoir d’un lendemain meilleur pour le Togo, d’autres un peu sceptiques appellent à la providence divine.
Ces craintes vont peut-être être dissipées dans les tous prochains jours avant l’ouverture du dialogue car au nombre des mesures d’apaisement qui restent, une source proche du dossier a révélé que la bonne volonté du pouvoir n’est pas encore à son terme.
Mensah, Lomé
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