Le Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, a repris, poursuivi et magnifié la célébration des rites traditionnels en « pays kabyè » telle qu’instituée par son père, feu Eyadema Gnassingbé durant ses années de pouvoir sur la nation. Au regard des moyens humains et matériels mis à disposition pour ces rites traditionnels, il est récurrent d’entendre des voix qui souhaiteraient voir le Président de « toute la République » marqué par sa présence et celle de tout son gouvernement les autres fêtes traditionnelles.
Cette année encore, les rites traditionnels en « pays kabyè » marqués par les luttes traditionnelles « Evalas » n’ont pas échappé à l’engouement habituel. Tout comme son père à l’époque, l’actuel Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, y a passé plusieurs jours assistant non seulement aux empoignades entre lutteurs mais également aux danses rituelles de circonstance. A ses côtés, on pouvait voir les membres du gouvernement, à leur tête Mme la Premier Ministre, Victoire Tomégah Dogbé, de même que la Présidente de l’Assemblée Nationale, Yawa Djigbodi Tségan.
C’est dire que toute l’administration togolaise et les responsables des principales sociétés d’Etat ont encore pris d’assaut durant une semaine la préfecture de la Kozah pour les fêtes traditionnelles qui ont pris fin ce week-end.
Alors la sempiternelle question de la « consécration » du Chef de l’Etat aux autres fêtes traditionnelles du Togo comme celle aux « Evalas » revient sur le tapis. Cette « jalousie » est bien légitime et certaines personnes estiment qu’à défaut de parcourir toutes les contrées du Togo chaque année pour les rites traditionnels, Faure Gnassingbé pourrait s’essayer à une sorte de célébration rotative en choisissant une préfecture par année. Il lui reviendrait de mobiliser toute l’administration, les sociétés d’Etat et les médias pour mettre la lumière sur la préfecture choisie, provoquant par conséquent un désenclavement de certains villages et un développement des infrastructures routières.
Si Faure Gnassingbé se décide à honorer toutes les préfectures du Togo comme celle de la Kozah lors des fêtes traditionnelles, celles-ci pourraient servir de base de développement pour les zones oubliées de l’administration togolaise.
Source : icilome.com