Plusieurs leaders de l’opposition disent craindre pour leur vie depuis le début de la crise au Togo. Après le président du PNP, Tikpi Atchadam, c’est autour de la secrétaire générale de la CDPA, Brigitte Adjamagbo de faire l’objet de menaces et d’intimidations.
Dans un récent poste sur son compte twitter, l’ancienne candidate à la présidentielle de 2010 indique recevoir des appels de certains individus menaçant de s’en prendre à son domicile.
Le jeudi dernier, c’est la domicile du chef de fil de l’opposition qui aurait été visé par les forces de l’ordre lors de la manifestation organisée par la coalition de l’opposition. Des gaz lacrymogènes auraient été tirés autour du domicile du leader de l’ANC, comme le rapportait sur son compte twitter le chargé à la communication du parti, Eric Dupuy.
Outre les leaders de l’opposition, des membres du gouvernement et députés proches du parti UNIR feraient également l’objet de menaces. C’est le cas du président du groupe parlementaire UNIR Christophe Tchao qui, il y a quelques jours, se plaignait des menaces et intimidations dont ils sont victimes depuis le début de la crise.
« Nous sommes aussi victimes de violences…On a publié nos noms et nos contacts sur les réseaux sociaux. On ne dort plus la nuit… A tout moment ce sont des messages de menaces, d’insultes et d’intimidations. Mais aucun leader de l’opposition n’a levé le doigt pour condamner ces faits. Il faut que nous évitions l’intolérance politique », avait-il confié.
Inconscients propriétaires des numéros 93378103/99248759 sachez qui menacez de casser mamaison, je ne renonce pas aux combats justes
— Brigitte Adjamagbo J (@Adjamagbo_Kafui) 21 octobre 2017
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