Togo, Alternance : Complot de Faure Gnassingbé, Alpha Condé, Ibrahima Boubacar Kéita et l’OIF contre le peuple togolaise?

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Faure Gnassingbé, l’usurpateur du pouvoir et l’assassin des Togolais depuis 2005 ne dort pas. Il affine ses stratégies en complicité avec certains Chefs d’États de la sous-région ouest-africaine et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour réduire à néant la coalition des 14 partis de l’opposition togolaise et faiblir de ce fait la mobilisation populaire contre son régime despotique.
 
Dans cette optique, le narcissique président togolais s’est envolé ce matin pour Bamako la capitale malienne pour rencontrer son homologue Ibrahima Boubacar Keita. Également attendu à ce rendez-vous le président guinéen Alpha Condé, président en exercice de l’Union africaine que Faure Gnassingbé avait déjà rencontré courant de la semaine.
 
Un deal en préparation contre les Togolais.
 
Lors de la rencontre de Conakry, Faure Gnassingbé sachant pertinemment que Alpha Condé nourrit le voeu secret de changer la Constitution de son pays pour briguer un troisième mandat, lui a demandé de convier ce lundi 16 octobre dans la capitale guinéenne, les leaders de la coalition démocratique afin de les forcer à aller à un dialogue avec le pouvoir au bout duquel l’opposition sera contrainte d’accepter la question du référendum qui va concrétiser le mandat en cours de l’usurpateur et ainsi remettre les compteurs à zéro.
 
Pour rendre cela plus crédible et faire croire à l’opinion togolaise et internationale qu’il a encore des soutiens dans la sous-région, Faure qui s’est rendu ce matin chez Boubacar Keita, a fait rejoindre à ce syndicat de présidents obscurantistes Alpha Condé.
 
Or les Togolais savent que du temps du potentat Eyadèma le président malien alors président de l’Assemblée nationale de son pays se nourrissait à son biberon, ce qui n’a pas changé depuis la captation du pouvoir au Togo par le Prince.
 
On sait également que le Togo est l’un des principaux fournisseurs du contingent de casques bleus au Mali. Ceci faisant donc cela, que peut donc refuser IBK et Condé à Faure Gnassingbé.
 
La rencontre de Conakry du 16 octobre, veille de mobilisation populaire au Togo, est donc un véritable piège tendu à l’opposition pour désamorcer la pression qui pèse sur le pouvoir togolais et faire redorer le blason terni de la minorité pilleuse.
 
Dans le même temps, le gouvernement s’active toujours auprès de l’OIF pour que se tient en novembre à Lomé le conseil des ministres de la Francophonie. Or tous savent qu’il y a une crise politique au Togo. Ce que démentent les autorités togolaises auprès de cette organisation.
 
Cette même francophonie depuis que Mindaoudou Aichatou a été récusée, cherche un autre personnage lige pour semer du désordre dans les rangs de l’opposition et faire accepter une conclusion en faveur de son protégé Faure Gnassingbé.
 
En aucun cas, les Togolais n’accepteraient aucune forfaiture d’où qu’elle vienne.
 
La rencontre de ce jour des trois lascars à Bamako participe d’un complot contre la nation togolaise.
 
L’opposition doit être claire et véridique dans ses exigences vis-à-vis de ceux qui prennent en otage le peuple depuis 50 ans.
 
À elle de prendre ses responsabilités au risque de se faire dégager par les populations qui sont debout depuis le 19 août dernier afin de mettre un terme à un règne machiavélique.
 
Anani Sossou
 

TogoActualité.com