Togo : Allons-y seulement « Da Vodou » !

0
281
dogbe 100 jours

Le bilan des 100 jours de « Da Vodou » à la primature, souffrez qu’on en parle encore. La conclusion après avoir suivi le « one-woman-show » de Madame le Premier ministre c’est : « circulez, il n’y a rien à signaler ». Mais il semble que l’égérie de la République avertit les Togolais qu’ils n’ont encore rien vu et que le travail herculéen qui a été abattu durant ces 100 jours n’était que du « pipi » et que les choses sérieuses mêmes arrivent. En tout cas, c’est ce que nous apprend le site calé en désinformation, republicoftogo .com.

« Vous n’avez encore rien vu ! », aurait laissé entendre « Da Vodou ». En clair, le travail ne fait que commencer et les ministres doivent doublement retrousser les manches. Lors de sa prise de contact avec ses collabos au lendemain de sa « brillante » nomination, « Da Vodou » avait également sonné l’abordage. Elle voulait que la primature soit la locomotive qui tire le wagon Togo. Pour ce faire, l’égérie de la République a averti le personnel de la primature qu’il va devoir travailler 6 jours sur 7. « Je serai exigeante sur la ponctualité », leur a-t-elle lancé.

Mais c’est quel travail on abat au juste et depuis-là, on ne voit rien ? En tout cas, allons-y seulement ! Nous, on va déposer les yeux pour regarder le miracle qui sera accompli.

A propos, « Da Vodou » va-t-elle encore transformer la primature en une structure d’ONG comme elle le faisait quand elle était au ministère « de la pauvreté à la base » qu’elle cumulait avec le poste de directrice de cabinet ? Tout en a l’air. Avant de monter au pinacle, elle jouait à « m’as-tu-vu » ; elle s’était substituée à ses sous-fifres et était au four et au moulin. Il arrivait qu’on l’aperçoive à plusieurs endroits à la fois au point qu’on était arrivé à penser qu’elle avait le don d’ubiquité et même de « utriquité ».

Non seulement elle suivait le p’tit partout, mais aussi à grands renforts médiatiques, elle sillonnait bruyamment le Togo profond pour distribuer aux paysans des houes, des coupe-coupe, des pelles, des arrosoirs, visitait des hangars, etc. Ainsi, elle était présentée comme la ministre la plus battante du gouvernement. Les jaloux de ses acquis pensent que toutes ses agitations et gesticulations visait un but : la primature.

Maintenant qu’elle l’a, peut-être que l’appetit venant en mangeant, elle va viser plus haut. Mais attention, danger ! Une femme avertie en vaut…trois.

Source : Liberté

Source : 27Avril.com