Togo-Agression barbare sur la fille d’un homme politique : Commanditée ou coïncidence ?

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La fille du Dr Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo, candidat à la dernière présidentielle au Togo et exilé depuis plus de 2 ans, a été violée en présence de son conjoint agressé : une barbarie ! tel est le contenu d’un tweet de Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson ce mardi 19 juillet 2022.

Les Togolais, particulièrement à Lomé, font face à une insécurité spécifique qui menace autant leur intégrité physique que leurs biens. On a en mémoire les nombreux braquages en pleine rue dans la capitale qui ont conduit à des pertes en vies humaines et des sommes colossales d’argent envolées. Et à plusieurs reprises, l’opinion nationale s’étonne de la facilité d’action de ces malfrats.

Cette fois-ci, l’agression dont fait cas la 1ère responsable de la DMK (Dynamique Monseigneur Kpodzro) montre qu’un autre cap est train d’être franchi. D’abord sur le « modus operandi » : le viol d’une femme en présence de son mari, lui-même physiquement atteint par une balle. Ensuite sur la qualité de la victime : la fille d’un homme politique. Rappelons que le tweet de Mme Kafui ADJAMAGBO fait suite à sa rencontre d’avec le Procureur de la République qui l’a informé de l’ouverture d’une enquête judiciaire.

Malgré la brièveté du contenu de ce tweet, on ne peut mesurer la gravité de cet acte. L’agression est commise sur la fille du Dr Agbéyomé KODJO, principal challenger de Faure GNASSINGBE à la dernière élection présidentielle au Togo. En effet, l’information sur ladite agression a été relayée dans les colonnes du Bihebdomadaire « L’Alternative » du 28 Juin 2022 à la suite d’un tweet du parti politique du MPPD de Agbéyomé KODJO. Selon ce post, dans la nuit du 25 au 26 Juin 2022, la fille de l’homme politique a été victime d’une agression à son domicile suivie d’un cambriolage où véhicule, ordinateurs et téléphones furent emportés ; et son conjoint neutralisé par une balle dans le pied.

Les conditions et circonstances de cette agression soulèvent plusieurs questions et plongent la classe politique, l’opposition particulièrement, dans une crainte réelle. Un simple cambriolage avec vol de biens matériels serait passé comme « un fait ordinaire » puisque les victimes présentes ne sont ni les premiers ni les derniers à subir un tel évènement malheureux. On se serait inquiété du contenu sensible des téléphones et ordinateurs puisqu’il s’agit de la fille d’un opposant politique poussé à l’exil par le régime en place.

En revanche, le caractère barbare tiré du viol d’une épouse en présence de son mari, lui-même atteint d’un coup de feu au pied, révèle une intention d’humiliation dont seuls les auteurs connaissent la motivation. Ce n’est pas allé trop vite en besogne que de se demander s’il s’agit d’un pur hasard que ce soit la famille de l’opposant politique en exil qui ait subi cette barbarie ou s’il s’agit d’un acte commandité et bien préparé.

Une enquête étant ouverte par le parquet de Lomé, les Togolais sont vivement en attente des conclusions.

Barth K.

Source : icilome.com