Togo : Affamer à l’extrême et à dessein un peuple à bout de souffle

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Impossible pour le togolais de se soigner, de se vêtir, de se nourrir, de se loger, bref de vivre.

Une poignée de personnes dispose de tout et de toutes les ressources. Cette poignée est au dessus de l’Etat et a même le droit de tuer sans aucune inquiétude. Elle est de surcroît décorée pour service rendu à un homme, son armée et ses amis.

Un peuple laissé dans une misère indicible, à qui les gouvernants par le biais de disciples dévoués lancent quelques miettes par occasions. Ramadan, Tabaski, Noël, périodes de hold up électoral et le peuple affamé qui peine à avoir un repas journalier accourt par centaines se jeter sur des vivres et non vivres.

En ce jour de Tabaski c’est sur des moutons et bœufs que le peuple deshumanisé se jete.

Dans un quartier de Lomé près de 500 bœufs, « don de qui on peut imaginer » sursurrent quelques esprits éveillés.

Notre témoin nous confiera, « c’est un rituel de don, filmé, sous bonne garde (une vingtaine de soldats), dans une zone barricadée.

La « posologie », trois familles pour un bœuf. Les bœufs sont égorgés séance tenante, de façon à s’assurer que tout le quartier goûtera au cadeau non anodin », des immortels et invincibles du Togo.

« Mieux vaut mourir de faim que d’accepter des dons négativement chargés qui maintiennent le peuple dans la servitude ». Affirme un témoin hébété par l’enthousiasme de la masse.

Les togolais gagneront à prendre la mesure de la gravité de la situation au risque de périr tous sans exception. La minorité ne serait aucunement gênée de régner sur les choses et les animaux.

Que la providence veille.

Fabbi Kouassi / FB

Source : 27Avril.com