L’inculpation et la détention des confrères Ferdinand Ayité, Joël Egah continuent d’indigner plus d’un. Me Raphaël Kpandé-Adzaré vient d’adresser une lettre ouverte aux « fidèles » des ministres-pasteurs plaignants dans cette affaire. « Vos pasteurs prêchent le pardon, mais ne peuvent pas eux-mêmes pardonner ! », leur a-t-il indiqué. Lisez plutôt !
UNE LETTRE AUX FIDÈLES DE NOS PASTEURS-MINISTRES !
Aux fidèles de nos ministres-pasteurs, “Faites donc tout ce qu’ils vous disent, et réglez votre conduite sur leur enseignement. Mais gardez-vous de prendre modèle sur leurs actes, car ils parlent d’une manière et agissent d’une autre”, (Matthieu 23-3).
Vos pasteurs prêchent le pardon, mais ne peuvent pas eux-mêmes pardonner !
Maintenant que ces ministres-pasteurs sont décidés à régler leurs comptes aux trois journalistes, et à les envoyer au fin fond d’une prison via une procédure judiciaire conduite à pas de charges par des magistrats sous-ordres, tenus au garde-à-vous, il est plus que clair que ces pasteurs sont l’opium du peuple, incapables d’un petit pardon, comme eux-mêmes le prêchent à leurs fidèles.
Leur sophisme : “Faites ce que je vous dis, ne faites pas ce que je fais”; on connaît la boutade.
Leur rôle est désormais clairement su : loin de contribuer au salut des âmes par le truchement de l’Évangile, nos ministres s’illustrent en de véritables rhéteurs et sophistes, et utilisent Cette Bonne Nouvelle pour endormir nos consciences, afin que celles-ci ne soient pas éclairées sur leurs dessous et autres malaises de la civilisation. Non, La Parole De Dieu ne doit pas Être utilisée comme un cache-sexe.
C’est un faux-semblant. C’est à la fois de l’anathème et du blasphème !
Nos ministres-pasteurs pensent et disent avoir été outragés par les paroles des journalistes ; mais par leur acte de règlement de comptes, ils ont, quant eux, outragé la divinité, la religion, le sacré. La sentence qui les attend, qui suis-je pour le dire. Mais quelqu’un est-il curieux de le savoir ? Prière lire le Chapitre 23 de L’Évangile de Jésus-Christ selon Saint Matthieu (https://www.aelf.org/bible/Mt/23).
Mais il n’est jamais trop tard de bien faire, de faire du bien et de chercher à se racheter. C’est ce combat quotidien que nous devons tous mener, nous remettant en cause de manière permanente. C’est à celà aussi que nous appelle La Providence. Nul n’est parfait, sachons-le et osons le dire, même nos ministres-pasteurs, désormais plaignants.
Me Raphaël Nyama Kpandé-Adzaré
Source : icilome.com