Le débat est toujours vif sur la situation entre les membres de la coalition des 14 partis politiques de l’Opposition et le parti Union des forces du Changement qui revendiquent chacun un siège au sein de la CENI. Pour le Mouvement « En aucun Cas « l’affaire devrait être tranchée par le parti au pouvoir Unir , qui selon le mouvement devrait céder l’un de ses sièges à l’UFC. Dans un communiqué rendu public le mouvement (dont le responsable est toujours en détention) donne ses raisons. Lire le Communiqué !
« L’on ne peut être blanc et noir à la fois étant membre du gouvernement que nous contestons, c’est Unir qui doit donner à l’Ufc un siège à la CENI
À la fin des travaux du comité de suivi des recommandations de la CEDEAO, il avait été retenu une répartition équitable des seize (16) sièges de la CENI, en raison de huit (8) pour l’opposition et huit (8) pour le gouvernement et sa majorité.
C’est donc dans cette optique, qu’après concertation avec les organisations de la société civile acquises au changement, la liste des huit (8) représentants des forces démocratiques a été envoyée à l’Assemblée Nationale.
Mais depuis, le gouvernement et sa majorité, par des manœuvres frauduleuses font tout pour empêcher tous les candidats des forces démocratiques de siéger à la CENI.
En effet, l’Union des Forces du Changement (UFC), par une lettre notifie au Président de l’Assemblée Nationale le maintien de son membre à la CENI.
A priori, cela ne pose pour le Mouvement EN AUCUN CAS et pour la majorité du peuple Togolais aucun problème, puisqu’il paraît tout à fait normal que le parti UFC dont les membres sont au gouvernement depuis huit (8) ans à la faveur d’un accord ait au moins un siège au sein du quota réservé au gouvernement et à sa majorité.
Mais depuis quelques jours, nous sommes étonnés de constater qu’au lieu que l’UFC fonde sa décision sur son appartenance au gouvernement, elle fonde plutôt ses prétentions sur son appartenance à l’opposition.
Ce qui suscite en nous de l’indignation et nous laisse perplexe.
L’UFC n’est-il pas membre du gouvernement incompétent et sanguinaire que contexte énergiquement le peuple ? Si oui par quelle magie peut-elle encore prétendre au statut s’opposant aux actions du gouvernement ?
Est-il possible dans un pays qui se veut respectueux des règles démocratiques qu’on soit à la fois au gouvernement et dans l’opposition ?
Mieux comment peut-on être ministre et être au même moment opposant aux décisions du ministre ? Le ministre peut-il donc maintenant s’opposer à lui-même ?
De la même manière que Satan ne peut-être Dieu et que le blanc ne peut être au même moment noir, l’UFC n’est pas de l’opposition et ne saurait aujourd’hui se prévaloir de ce titre.
Il est peut-être vrai qu’il a été, jadis un parti d’opposition mais depuis la signature de l’accord de partage du pouvoir avec Faure GNASSINGBE et son appartenance au gouvernement national contesté, il a cessé d’être un parti d’opposition.
Il ne pourra donc de ce fait avoir droit aux avantages dévolus à l’opposition.
C’est son plein droit de vouloir siéger à la CENI. Mais au lieu de vouloir usurper le siège qui revient de droit à l’opposition, il ferait mieux de réclamer sa part dans les huit (8) sièges alloués au gouvernement et à sa majorité. À moins qu’il ait peur de réclamer ses droits auprès de UNIR et trouve plus facile de voler les biens de l’opposition. Le partage du pouvoir signifie partage de tous les bénéfices et privilèges.
En Conséquence, le Mouvement EN AUCUN CAS demande :
À L’UFC de se ressaisir et d’aller réclamer convenablement ce qui lui est dû auprès du parti UNIR avec qui il gouverne, depuis huit (8) ans ce pays.
Au gouvernement et au parti UNIR de donner à L’UFC le siège qui lui revient de droit du fait de l’accord de partage de pouvoir toujours en vigueur,
A la coalition des 14 partis politiques de rester fermes et pragmatiques et de ne point permettre que le siège dont l’UFC pense avoir droit soit griffé sur la quote-part qui revient aux forces en lutte pour le changement ou mieux aux forces qui s’opposent aussi bien dans les actes que dans les propos aux dérives du gouvernement.
Par ailleurs, le Mouvement EN AUCUN CAS saisit cette occasion pour demander au gouvernement de faire libérer son 1er Porte – parole, Foly SATCHIVI séquestré depuis deux mois à la prison civile de Lomé et renouvelle au Président Ghanéen, Nana Akufo-Addo tout son soutien et ses félicitations pour le travail titanesque qu’il abat depuis des mois, en dépit des difficultés que lui créé le gouvernement.
Fait à Lomé, le 25 octobre 2018
Le Comité Exécutif National »
Réagissez sur : http://www.africatopforum.fr
TogoTopInfos.com