24 heures seulement après son arrestation, le premier responsable du mouvement « En aucun cas », vient d’être déféré à la prison civile de Lomé. A l’issue de sa comparution devant le procureur de la république ce jeudi 23 août, Folly Satchivi a été mis derrière les barreaux pour « outrage aux agents de la force publique ».
Arrêté en juin 2017, alors qu’il était président de la Ligue togolaise des étudiants(LTDE), Folly Satchivi, et son compère Marius Amagbégnon, avaient été condamnés par le tribunal correctionnel de Lomé à 12 mois de prison avec sursis, pour avoir organisé des manifestations estudiantines réclamant de meilleures conditions de vie et d’études.
La « menace pénale » qui planait sur l’activiste ne l’a pas freiné dans son élan de protestation. De la LTDE au mouvement « en aucun cas », l’homme a entre temps redirigé son combat tout en pouvant son activisme social et politique.
Ce mercredi matin, Folly Satchivi a été une nouvelle fois mis aux arrêts alors qu’il se préparait à tenir une conférence de presse « non autorisée » selon les propos du ministre en charge de la Sécurité, rapportés par RFI.
Après être entendu par le procureur, il a été déféré à la prison civile de Lomé, rejoignant ainsi le club « d’activistes emprisonnés » comme Messenth Kokodoko, Joseph Eza ou le défenseur des droits de l’homme, Assiba Johnson qui croupissent depuis plusieurs mois derrière les barreaux malgré l’appel à libération lancés par des organisations de la société civile.
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