Togo – Acte macabre dans l’Est-Mono : un paysan tué à coups de machette par des bouviers peuls ; lourde peine pour les criminels

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Des choses ignobles se passent dans notre pays et nous ne manquons pas l’occasion de vous les présenter au grand jour. L’histoire que nous allons vous raconter aujourd’hui remonte à quelques années de cela.

C’est un matin ordinaire au cours duquel, le nommé Ernest, dans le village de Katako-kopé, a été fauché à coups de machette par des peulhs nomades qui avaient introduit des troupeaux de bœufs dans son champ.


La police togolaise, avec professionnalisme, a fini par mettre la main sur ces personnes ignobles pour les présenter devant les tribunaux pour les faire condamner.

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Les faits

Les faits se sont déroulés le 30 avril 2012. En effet, vers 5 heures du matin, Ernest et sa famille venaient à peine de se réveiller dans leur ferme de Katako-kopé, dans le village de Dapaong-kopé, préfecture de l’Est Mono, lorsqu’ils virent des troupeaux de bœufs conduits par des bouviers nomades peulhs se diriger vers leur champ situé non loin de leur maison.

Acte ignoble

Ernest se dirigea alors vers les peulhs nomades avec son fils Komla pour leur demander de changer d’itinéraire. C’est en ce moment qu’un des peulhs nomades s’en est, violemment et sans aucune raison, pris au chef de famille auquel il assena des coups de machette. Ce dernier, qui s’écroula sous les coups, rendit l’âme sur-le-champ.

Ses enfants qui tentèrent de le secourir furent aussi grièvement blessés à coups de machette. Quant à leur mère, après avoir appelé, en vain, au secours, elle a dû fuir pour avoir la vie sauve. Après leur forfait, les peulhs ont tiré des coups de fusil en l’air avant de prendre la fuite.

Enquêtes et arrestation

Les enquêtes qui ont été menées ont conduit à l’arrestation du nommé Bandé. En effet, à l’enquête préliminaire, il a nié toute implication dans l’acte macabre, rejetant les torts sur les nommés Oro et Djamaré en fuite vers le Bénin.


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Version de l’inculpé lors des enquêtes

Le nommé Bandé a reconnu tout de même que les faits se sont déroulés en sa présence et a avoué qu’il n’a pas pu intervenir pour empêcher ses compagnons de commettre les crimes parce que ceux-ci avaient à leur possession, non seulement des machettes, mais aussi un fusil perfectionné. Il a précisé que les peulhs sont difficiles à maîtriser dans ces genres des situations.

La version devant les juges d’instruction

Devant les juges d’instruction, Bandé s’est rétracté et a changé de version. Il a affirmé, en effet, être un peulh nomade d’origine nigériane qui a quitté son pays pour le Togo dans le cadre de ses activités de maraboutage et pour rechercher un de ses frères qui résiderait dans la préfecture de l’Est-Mono.

Il a prétendu ne pas avoir été témoin des faits incriminés, soutenant que ce sont d’autres compatriotes qui lui ont donnés les noms des auteurs.

Selon les juges, sa première version est plus proche de la réalité et il a cherché à égarer les informations.

Devant la Cour d’assises de Lomé

Renvoyé devant la cour d’assisses pour être jugé conformément à la loi, Bandé a été condamné en 2016 à 10 ans de réclusion criminelle et des mandats d’arrêt ont été décernés contre les nommés Oro et Djamaré.

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Leçons
La patience est un chemin d’or, dit-on souvent. Il aurait fallu un peu de compromis entre ces deux partis pour éviter le pire. Pour un simple malentendu, il y a eu une perte en vie humaine et d’autres sont privés de leurs libertés. C’est dommage !

Source : l-frii.com