Le lundi 2 mars 2020, les membres de la dynamique Mgr KPODZRO ont tenu un point de presse au cours duquel ils ont remis en cause les résultats provisoires donnés par la CENI, ont annoncé la poursuite de l’imprimeur béninois, qui aurait, selon leurs dires, confectionné des bulletins de vote pré-estampillés. La réaction de ce dernier ne s’est pas fait attendre.
Venu deuxième avec seulement 18% des suffrages valablement exprimés, Agbéyomé rejette le résultat et crie au scandale. Selon lui, il y a eu fraude avec des preuves de bourrage d’urnes lors du scrutin du 22 février, par le pouvoir UNIR en faveur de son candidat, Faure Gnassingbé. Dans la foulée, la dynamique Mgr KPODZRO a décidé que l’imprimeur des bulletins de vote, le béninois Razaki Olofindji Babatunde était complice de ce qu’ils appellent une forfaiture, et ont décidé de le poursuivre en justice. « Nous allons poursuivre l’imprimeur. La CENI a commis un crime contre le peuple », avait indiqué Agbéyomé Kodjo.
Accusé d’avoir aidé le président Faure Gnassingbé à frauder les élections présidentielles du 22 février 2020, la réaction de l’imprimeur béninois ne s’est pas fait attendre. Pour Razaki Olofindji Babatunde, les propos du candidat Kodjo Agbéyomé et son groupe ne sont que de pures allégations. A l’en croire, les bulletins de vote pour le compte de l’élection présidentielle au Togo ont été confectionnés sous haute surveillance policière. « J’ai fabriqué les bulletins de vote sous haute surveillance des militaires du Bénin du début jusqu’à la fin et à l’escorte. Je n’ai jamais fait des procès verbaux dont ils parlent » martèle-t-il. Le promoteur de l’imprimerie Tundé affirme par ailleurs qu’il ne connait même pas le président Faure Gnassingbé. La seule fois où il l’a vu, poursuit-il, c’était au Ghana au cours d’un événement parmi les autres présidents. « Mais le président ne peut même pas le reconnaître.« , affirme-t-il. Si le candidat Agbéyomé a affirmé qu’il a gagné les élections à 61%, est-ce avec les bulletins fraudés qu’il a atteint ce score? s’interroge l’imprimeur béninois. Razack Babatundé demande à ces accusateurs d’apporter le rapport de constat d’huissiers qui a attesté de l’existence de ces bulletins pré-estampillés, car, précise-t-il, nous sommes à l’ère de la technologie et il y a des montages. « Je n’ai pas effectué des surplus de bulletins, c’est une commande que j’ai faite en un seul lot; donc c’est des allégations. Puisque lui-même a dit qu’il a déjà saisi le tribunal, tant mieux qu’il aille très vite et qu’il vienne avec ses preuves« , conclut-il.
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Source : TogoActu24.com