Assiba Johnson
Vendredi 06 Avril 2018 – Les Togolais sont à présent situés sur les faits que le Service de Recherches et d’Investigations (SRI) reprochent à Assiba Johnson, le président du Réseau des jeunes africains pour la démocratie et le développement (REJADD).
Après son interpellation, il ressort que le SRI Search SRI a retenu contre Assiba ces chefs d’accusation à savoir « Propagation de fausses nouvelles, outrage à autorités et appel au génocide ». Assiba a été interpelé le mercredi dernier à Lomé par des agents du SRI
Ces accusations sont confirmées par Me Claude Amegan, l’avocat du président du REJADD Search REJADD qui a fait savoir que son client est poursuivi pour propagation de fausses nouvelles, outrage aux autorités et appel au génocide. Selon Me Amegan, le rapport a publié est une enquête préliminaire qui a « vocation à se poursuivre ».
A l’origine de cette affaire qui a valu à Assiba son interpellation et une perquisition menée hier jeudi au siège du REJADD Search REJADD à Lomé, l’intéressé avait coproduit avec l’ONG RAIDHS un rapport publié en février dernier lequel a fait état de 100 morts lors des répressions des manifestations de l’opposition entre la période du 19 août 2017 et le 20 janvier 2018 ont fait plus de 100 morts. 2017 à janvier 2018.
Dans le sillage de l’affaire ayant conduit à l’interpellation du président du REJADD, les directeurs de publications des journaux Liberté et Triangle des enjeux ont été entendus hier jeudi à Lomé par le SRI. Un autre directeur de publication, Le Rendez-vous, attend son tour ce vendredi.
Selon un communiqué rendu par le Patronat de la Presse Togolaise (PPT), les directeurs de publications cités sont accusés d’avoir repris dans leurs journaux respectifs du rapport du REJADD, que les autorités ont contesté au lendemain de sa publication.
Afin de décrisper la situation, plusieurs associations de défense dont l’ASVITTO, la LCT et la LTDH montent au créneau et demandent aux autorités de libérer le président du REJADD Search REJADD mais aussi de mettre un terme à une situation qui pourrait être assimilée à une intimidation contre certains journalistes dans le pays.
Mensah, Lomé
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