Par K. Monzonla
“Un chien reconnaissant vaut mieux qu’un homme ingrat”, dit un proverbe arabe. Cette citation convient parfaitement et cadre avec le comportement de démence de ce pseudo homme politique dont le siège de son parti se trouve dans les studio des radios qui l’accueillant.
Frédéric Abass Kaboua, puis que c’est de lui qu’il s’agit est aujourd’hui confirmé indéniablement ce taupe qui s’est engouffré dans l’opposition togolaise pour vendre ses honnêtes hommes qui maintiennent encore leur crédibilité en matière de la lutte démocratique toujours d’actualité.
L’homme a été un piège que l’opposition radicale n’a décelé que lorsqu’il lui a planté un coup de poignard dans la chaire.
Comme il sait bien le faire, l’homme s’est encore illustré sur les ondes d’une radio de la capitale à travers son rôle à lui assigné par le RPT/UNIR, dans la ténébreuse affaire de fermêture de LCF et CITY FM. Abass Kaboua qui a été lavé, habillé et nourri par Pascal Bodjona et sa famille, tout le long de son séjour en prison jusqu’à sa libération; Kaboua qui, après sa libération s’est rendu directement au domicile de Pascal Bodjona où il s’est agenouillé et a pleurniché comme un gamin à qui on a refusé du bonbon; Abass Kaboua qui a longtemps émargé sur les ressources propres à Pascal Bodjona… a tenté d’intoxiquer l’opinion en soutenant sans honte que LCF serait un organe appartenant à Faure Gnassingbé. Des balivernes, affabulations, âneries… sans fondements.
Cet homme qui doit sa vie à cette famille et à ses amis de l’ANC qu’il a fini par trahir, soutient mordicus que LCF signifierait LA CHAINE DE FAURE.
Il convient alors de rappeler certaines réalités pour désintoxiquer l’opinion et rétablir la vérité. Loin de nous l’idée de venger qui que ce soit, il s’agit à travers cet article de permettre à l’opinion nationale et internationale de connaître le vrai visage de ce Frédéric Abass Kaboua qui n’a été qu’une machine à tuer de feu Gnassingbé Eyadema. Ceux qui le connaissent savent de quel genre d’homme il est.
Si LCF, normalement définie, LA CHAINE DU FUTUR était une chaîne de Faure, comme le soutient Abass Kaboua, pourquoi alors c’est Pascal Bodjona qui s’en approprie depuis plus de neuf années ? Pourquoi Faure a t-il laissé Pascal Bodjona payer le personnel et assurer toutes les charges des deux organes depuis plus de neuf ans? Pourquoi y a-t-il eu changement de nom?
Dans ce dossier, les premiers serviteurs de Faure Gnassingbé à la tête de la HAAC, Philippe EVENYON et feu Kokou TOZOUN n’ont-ils pas eu cette vérité que détient Abass Kaboua pour satisfaire la gloutonnerie du prince?
Il s’agit tout simplement d’une mission commandée qui met en scène des hommes en perte de sagesse et de crédit, s’ils en ont une fois eu.
C’est curieux de voir une telle sortie de ce plaisantin au moment où les griots du système se mus dans un silence coupable, malgré qu’ils aient perçu une “récompense spéciale” de la part du prince, et curieusement des mains de ce même Pitang Tchalla qui versé dans une démence caractérisée.
En tout état de cause, il faut comprendre qu’un Faure Gnassingbé qui refuse de partager le fameux héritage de son feu père Gnassingbé Eyadema, un Faure Gnassingbé qui s’accroche à tout un pays qu’il considère ou confond à une part de l’héritage de son père, un Faure Gnassingbé qui transporte avec lui le fauteuil de tout un pays partout où il se rend, même dans son lit… laisse Pascal Bodjona toucher à sa propriété, surtout dans un contexte où ce dernier est devenu ennemi à abattre.
Il s’agit de tout ce qui précède, d’une conspiration orchestrée juste pour satisfaire l’orgueil de Faire Gnassingbé et son appétit glouton qui l’amène à confondre tout sur son chemin.
Aujourd’hui, c’est Pascal Bodjona qui est injustement visé et certains s’en réjouissent. Si le sel savait qu’il allait pleuvoir, il n’allait pas se moque du beurre de karité qui se fond au rayon solaire.
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