Lorsque des ménages togolais ont été victimes d’inondations, le Programme alimentaire mondial (PAM) était là. Ces familles recensées (2000 au total) dans 12 préfectures des régions Maritime, Kara, et Savanes, ont ainsi pu bénéficier chacun d’un transfert monétaire de 60 065 FCFA.
Avec ses 3 directions centrales et 2 directions régionales, qui ont à la base pour but de protéger les populations face à la récurrence des catastrophes du fait des facteurs humains et naturels, l’Agence nationale de la protection civile (ANPC) peut être tranquille.
Le PAM fait le gros boulot, on vous dit ! Quand il faut mettre en place des mécanismes de desserte d’eau dans les milieux ruraux et urbaines, l’Agence de développement (AFD) met la main à la poche répond présente, avec une enveloppe de 6,5 milliards FCFA. Le Programme d’Appui aux Populations Vulnérables (PAPV) lui-même ne s’est pas mis en place sans le soutien des partenaires techniques et financiers, notamment l’Union européenne et la Chine.
Nous nous garderons bien de faire ici la liste des projets soutenus par le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) au Togo, tant ils sont nombreux. Que ferait le Togo, à la vérité, sans le PNUD ?
On passera sous silence des milliards chaque fois empruntés pour on ne sait quelle relance économique. C’est à croire que sans les ONG et les éternels prêts, le gouvernement de Faure Gnassingbé est incapable de mettre en musique son programme quinquennal. Que seraient devenues les politiques sociales de Faure sans les éternels appuis affublés du nom de partenariat ?
Pourtant, le Togo dispose d’un ministère de l’Economie et des finances, des structures parapubliques prélèvent des taxes et autres devant servir de tirelire où il faut puiser pour des actions communautaires. Allez savoir à quelles fins ces fonds sont employés. Ces financements présentés comme des appuis, s’ils sont des œuvres de bons samaritains, ne font pas du Togo un Etat vraiment indépendant.
C’est bien regrettable.
Source: Le Correcteur
Source : icilome.com