Togo : A peine 5% de la population bénéficient de l’assurance-maladie obligatoire

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A peine 5% de la population togolaise bénéficient de l’assurance-maladie obligatoire, instituée par l’État il y a 5 ans. Supervisée par l’Institut national d’assurance maladie (INAM), cette forme de protection sociale pourrait aider à lutter contre la pauvreté si elle est généralisée à l’ensemble de la population.

Depuis mars 2012, les fonctionnaires et agents publics de l’État togolais bénéficient d’une assurance maladie obligatoire. En 5 ans d’existence, l’Institut national d’assurance maladie (INAM), revendique plus de 300.000 bénéficiaires.

Reportage de Kayi Lawson, correspondante à Lomé pour vOA Afrique (0:03:50)

Sur la question des produits pharmaceutiques génériques, la directrice de l’Inam, Myriam Dossou, explique que « la politique de génériques est en place pour tous les programmes sociaux car ils coûtent moins chers ».

Un pays comme le Togo gagnerait également en optant pour l’assurance-maladie universelle estime, Hugues Tchibozo, directeur général adjoint de l’agence nationale de l’assurance-maladie du Bénin.

« Quelqu’un qui n’a pas de couverture, quand il tombe malade, il peut tomber dans la précarité » – Hugues Tchibozo, directeur-général adjoint de l’agence nationale de l’assurance-maladie du Bénin

« Quelqu’un qui n’a pas de couverture, quand il tombe malade, il peut tomber dans la précarité. S’il est couvert, il peut aller au médecin avant que son état s’aggrave », rappelle-t-il.

Pour aller vers l’assurance-maladie universelle, les mutuelles de santé ont aussi un rôle à jouer selon Gislaine Saïzonou Broohm, présidente du cadre de concertation de la mutualité au Togo.

« Ils sont les intermédiaires entre les bénéficiaires et les structures de soins », explique-t-elle.

L’assurance-maladie obligatoire pour les agents publics est une phase pilote du projet d’assurance maladie universelle au Togo, indique-t-on. La prochaine étape sera le secteur privé formel, avant de s’attaquer à la grande masse de l’informel.

Kayi Lawson, correspondante à Lomé

Source : VOA Afrique

27Avril.com