Togo : A Davié, des militaires agressent sauvagement des gardes forestiers

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Togo : A Davié, des militaires agressent sauvagement des gardes forestiers

Des agents en treillis du poste de contrôle forestier de Davié sont actuellement admis en soins intensifs dans un centre de santé.

Ils ont été agressés hier soir par des éléments de la force d’intervention rapide (FIR) de Lomé qui sont descendus spécialement au poste les rouer de coups et de blessures.

Les raisons d’après nos enquêtes font état hier dans la soirée du passage devant le cordon des forestiers d’une grande quantité de produits forestiers dans un camion des Forces Armées Togolaise.

Un camion Benz.

Invités à subir le contrôle de routine, étant donné que les produits forestiers, interdits par la loi sont soumis à un contrôle forestier, les militaires ont refusé d’obtempérer et ont pris la fuite.

Naturellement, la brigade forestière s’est lancée à leur poursuite jusqu’au camp FIR d’Agoe à Lomé pour relever l’immatriculation du camion en infraction avant de revenir au poste.

Quelques minutes plus tard, une Jeep des FAT avec à bord 11 militaires est descendu à Davie pour représailles. Bastonades, coups de bottes et de crosses de fusils, administrations des traitements inhumains et dégradants contre les agents forestiers. Bilan, plusieurs agents forestiers grièvement blessés et admis à hôpital.

Dans leurs bavures, les militaires clamaient à l’endroit des forestiers d’apprendre à respecter le Général. Pour l’heure notre rédaction n’a pas réussi à avoir l’identité du Général commanditaire de l’agression des forestiers. La Directrice de la région maritime de la brigade forestière est informée. Aux dernières nouvelles, une délégation des officiers des FAT est déléguée sur le terrain à Davié pour constater les dégâts.

La révolte et la colère sont à leur niveau maximale chez les corps des forestiers.

Cette situation risque d’être préjudiciable à la cohésion entre les deux corps habillés.

Tous les produits forestiers sont soumis à un contrôle de routine aux cordons forestiers sur toute l’étendue du territoire. Nul n’est épargné par ce contrôle, fût-il miliaire.

Nous y reviendrons.

Carlos Ketohou

Source : L’Indépendant Express (Urgent)

27Avril.com