Le projet s’inscrit dans le cadre du Projet de Gestion Intégré et des Catastrophes des Terres (PGICT). Il est financé par la banque mondiale à hauteur de 30 millions de francs CFA et piloté par la Cellule d’Appui aux Initiatives de Développement (CAID).
L’activité principale à exécuter va consister à tenter de reprendre la construction de la muraille d’Agbogbo comme cela a été érigé depuis les temps des aïeux du peuple Ewé.
Le mûr à réhabiliter avait un périmètre de 14,5 km avec 4 m de hauteur et 3 m d’épaisseur.
Selon le Chef canton de Notsè, Ewefiaga Togbui Agokoli IV, ce mûr a été un abri protectionniste à l’intérieur duquel avait vécu pendant longtemps le peuple Ewé avant l’exode, qualifié de nos jours de dispersion des Ewé.
La réhabilitation du périmètre de cette muraille que d’aucuns ont surnommé de nos jours muraille de Glime, d’autres Ekpome et pour d’autres encore Agbogbome peut renforcer non seulement les relations entre ceux qui peuvent répondre à la même histoire mais aussi avec les ethnies, les tribus et les peuples voisins.
« L’objectif principal que nous poursuivons aujourd’hui à travers cette opération de réhabilitation n’a d’autre but que de protéger notre patrimoine culturel commun afin de le rendre plus accessible à tous car la protection du patrimoine, sa valorisation et sa transmission aux générations futures sont donc des impératifs éthiques, inséparables du respect de la dignité et de la personne humaine « , a expliqué Guy Madjé Lorenzo, ministre chargé de la culture.
Une fois la réhabilitation faite, Togbui Agokoli IV et sa tribu se lanceront dans la reconstruction d’un complexe culturel avec musée historique des Ewé qui se trouve à l’intérieur de ce sanctuaire du peuple Ewé.
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