2023 est une année électorale et Faure Gnassingbé dans son message de vœux à la nation le 31 décembre 2022 a déclaré que toutes les conditions sont réunies pour des élections apaisées.
Et comme à chaque rendez-vous électoral, le Chef de l’Etat multiplie les sorties à travers le pays pour rappeler à la mémoire des Togolais son existence.
Rien que pour la semaine du 22 au 28 janvier, il était à Kara avec l’ensemble de son gouvernement. En marge de la commémoration des 49 ans de l’attentat ou l’accident de Sarakawa, Faure Gnassingbé a rencontré les directeurs régionaux des services déconcentrés des régions Centrale, de la Kara et des Savanes. Les échanges ont porté sur la mise en œuvre, l’évaluation et le suivi des projets prioritaires de la Feuille de route gouvernementale à l’horizon 2025. « Le maître-mot demeure l’efficacité et la délivrance de résultats qui ont un impact réel et sensible sur la vie des togolaises et togolais, en particulier les plus vulnérables, car personne ne doit être laissé de côté », a indiqué le successeur de Eyadema Gnassingbé. Il finit la semaine à Tsévié à la clôture du Forum des Producteurs Agricoles du Togo (FoPAT) qui a réuni, dit-on des paysans des 8 préfectures de la Région Maritime. « Nous devons nous nourrir nous-mêmes, vivre de nos activités agricoles, subvenir à nos propres besoins et ceux de nos familles pour mieux investir dans le développement économique du pays » clame M. Gnassingbé. Cette rencontre fait suite à celle de Dapaong organisée une semaine plus tôt. En réalité, rien de nouveau sous le soleil. Bientôt 18 ans au pouvoir, aucun miracle dans aucun secteur. Mais à chaque échéance électorale, le Président d’UNIR s’emploie parfois avec des moyens les plus vils pour s’imposer pour juste maintenir le statu quo. L’agriculture pour laquelle on organise le folklore onéreux, qu’est-ce qui n’a pas encore été dit ? Des projets ingénieux dont PNIASA qui ont énormément fait redécoller le secteur agricole au Ghana, ont été plutôt source d’enrichissement sauvage et illicite pour certains dans la grande impunité au Togo. Que reste-t-il encore à Faure quand le Togo n’est même pas en mesure de consommer tous les fonds du Projet National de Promotion de l’Entrepreneuriat Rural (PNPER) financé par le FIDA au milieu des besoins à foison partout dans le pays ? C’est triste que le maintien au pouvoir est devenu le seul et unique axe de gouvernance du Togo. Plus de 62 ans après les indépendances, que de sérieux problèmes de gestion des fonds alloués aux projets dans le pays.
A vrai dire, les gens ont véritablement atteint leurs limites. Plus rien à proposer pour sauver ce Togo.
Honoré Adontui
Source: Le Correcteur / lecorrecteur.info
Source : 27Avril.com