Par Serge Lemask, togo-online.co.uk
Reçu hier par les confrères de la radio Kanak K, basée en Suisse, celui là même qui a donné un coup d’accélérateur à la contestation du pouvoir de Lomé n’y est pas allé avec dos de la cuillère pour demander la démission de Faure Gnassingbé.
En conférence de presse lundi dernier, la coalition des 14 partis politiques de l’opposition a proposé la mise en place d’un gouvernement de transition en vue d’organiser la prochaine élection présidentielle de 2020 sans la participation du Président togolais Faure Gnassingbé.
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Mais pour le natif de Kparatao, Faure Gnassingbé doit démissionner afin de permettre l’ouverture d’une transition qui conduira les élections législatives, locales et la présidentielle de 2020.
« Le peuple togolais n’a pas payé tout ce lourd tribut depuis le 19 août 2017 pour obtenir des portefeuilles ministériels dans ce genre de gouvernement au bout duquel Faure Gnassingbé va se réinstaller. S’il doit y avoir une transition, ce sera sans Faure », a-t-il insisté.
Tikpi Atchadam ne perd pas de vue ses deux principales revendications qui ont déclenché les contestations, notamment le retour à la constitution de 1992 et le vote de la diaspora.
« Je demande au peuple togolais de rester attaché aux fondamentaux de la lutte, que sont le retour à la Constitution de 1992 et l’effectivité du droit de vote de la diaspora. Le peuple togolais veut l’alternance au sommet de l’Etat », a-t-il ajouté.
Une chose est sûre, l’opposition togolaise n’est pas prête d’accepter une nouvelle candidature du prince de Pya en 2020. Ce dernier,quant à lui, fait la sourde oreille.
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