« Nous sommes parvenus à réaliser la condition sine qua non que tout peuple doit remplir s’il tient à prendre son destin en main et à décider pour lui-même. Cette condition essentielle et suffisante, est la prise de conscience qui permet à un peuple soumis par la force brute et dont les droits sont constamment violés, de se mettre debout et de redresser la tête ».
Ce sont les propos du président du Parti National Panafricain (PNP) Tikpi Atchadam quand il dressait le bilan de l’année 2017. Pour lui, 2017 a été une année de lutte « visant à rejeter la monarchisation du pays et à arracher l’alternance politique, après 50 années de dynastie autocratique ».
A en croire le président du PNP membre de la coalition des 14, l’alternance politique au Togo n’est qu’une question de temps car souligne-t-il, « tout peuple debout arrive à bout de n’importe quel dictateur ». « Aujourd’hui, l’alternance relève de l’imminence. Que de chemin parcouru en si peu de temps », a-t-il fait remarquer.
Poursuivant son bilan, le natif de Kparatao indique que le régime de Faure Gnassingbé est « le plus violent de la sous-région ». Et pour s’éterniser au pouvoir, ce dernier tente de déstabiliser sans succès le PNP, auteur de la mobilisation populaire depuis le 19 août 2017. Et d’ajouter, « le Togo ne peut continuer à être un îlot de dictature et de patrimonialisation du pouvoir par une famille et en s’opposant à la démocratisation, le régime togolais soumet la sous-région à la fragilisation et à l’instabilité ».
Convaincu que l’alternance politique deviendra une réalité au Togo, Tikpi Atchadam trace d’ores et déjà un plan diplomatique pour le prochain pouvoir. « L’alternance obtenue, le Togo devra développer une diplomatie reposant sur la solidarité africaine agissante mais surtout concertée pour des relations internationales apaisées », a-t-il proposé. Son souhait pour les togolais à l’orée de cette année est l’alternance.
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