Le leader du Parti National Panafricain (PNP), Tikpi Atchadam, sort de nouveau du silence et dénonce le refus du pouvoir de respecter et de mettre en œuvre la feuille de route de la CEDEAO. Cette sortie fait suite à la publication d’un communiqué par le gouvernement togolais ce dimanche, communiqué relatif aux conclusions de la 3ème réunion du comité de suivi tenue à Conakry la semaine dernière.
D’après le communiqué, le gouvernement a accordé trois jours de plus pour le recensement électoral, ce qui n’a pas été dit lors de la réunion. Et donc pour Tikpi Atchadam, « le pouvoir, de façon manifeste, pose des actes en dehors et contre la feuille de route » alors que la coalition des 14 a toujours « été respectueuse du contenu de la feuille de route et des Chefs d’État de la CEDEAO ».
Outre cela, le président du PNP dit ne pas comprendre pourquoi la CEDEAO et les facilitateurs ne se sont pas prononcés pour la libération des détenus politiques, la cessation des violences militaires à Sokodé, Bafilo et Mango et sur le retrait de Faure Gnassingbé en 2020. Face à cette situation, le natif de Kparatao n’a trouvé qu’une seule solution, la reprise des manifestations et la désobéissance civique pour faire échec à la tenue des législatives prochaines.
« Nous tenons là un motif sérieux pour reprendre les marches. Et personne ne nous le reprochera sans apparaître comme un soutien de la dictature… La marche se fait pour l’alternance. Réussir les marches gigantesques avec ou sans les villes assiégées est un défi à notre portée. Et si nous le réussissons, c’est la fin de ce régime. C’est leur donner le message que c’est fini. Ce sera la reddition totale », a-t-il déclaré.
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