Exilé au Ghana depuis qu’il sentait sa vie en danger, le président du Parti National Panafricain (PNP) a continué néanmoins à accompagner la lutte démocratique à travers des messages vocaux partagés sur la plateforme whatsapp notamment. Du côté des autorités togolaises, c’est l’inconfort.
Selon une source gouvernementale togolaise citée par togobreakingnews, l’homme politique devenu invisible depuis quelque temps « est désormais appelé à choisir entre un retour au Togo pour assumer ses actes politiques et leurs conséquences, ou alors à rester au Ghana mais à renoncer et à s’abstenir des actes et des agissements incitant à la haine, à l’intolérance et à la violence. S’il fait encore diffuser des messages vidéo ou audio de même nature que les précédents, il y aura nécessairement des conséquences ».
Au nom de la préservation d’un climat de bon voisinage entre les deux Etats et de la préservation des liens solides de fraternité et d’amitié, le gouvernement togolais a interpellé son homologue ghanéen sur les actes que pose Tikpi Atchadam depuis son territoire. Rappelons que le parti politique de Tipki Atchadam a été à l’origine des manifestations synchronisées du 19 août 2017 qui, selon certains observateurs, est la cause principale de la crise sociopolitique qui paralyse le Togo depuis plusieurs mois déjà.
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