Texte intégral du Message de voeux du président national de l’UFC

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Mes Chers Compatriotes, Militantes, Militants, Sympathisantes et sympathisants de l’UFC.

Nous voici une fois encore dans le rite de la présentation des vœux. Loin de considérer cette occasion comme une routine qui se répète en chaque début d’année, je voudrais souligner combien à chaque fois il s’agit pour l’Union des Forces de Changement de se souvenir du chemin parcouru, avec ses grandes joies et aussi ses grandes déceptions.

Un tel exercice m’amène en ce début d’année 2017 à exprimer mes remerciements à tous les Togolais, qui par des sacrifices divers ont contribué à faire de l’UFC le grand parti qui incarne les aspirations d’une grande partie des Togolais. S’ils ne vivent plus que leurs descendants trouvent ici l’expression de ma sincère compassion.
Aux uns et aux autres, à tous les Togolais je souhaite une heureuse année de Santé, de Prospérité, de Paix et de Succès.
Mes chers compatriotes,

En vous présentant ces vœux, je suis conscient de la responsabilité qui incombe à un parti comme l’UFC. Certes, la Santé dépend d’abord de l’hygiène de vie personnelle de chacun, mais elle passe par l’éducation, la mise en place d’infrastructures hospitalières dignes de ce nom. C’est le lieu de remercier ceux qui ont voulu, dans l’esprit du processus de réconciliation, donner le nom du feu Président Sylvanus OLYMPIO à l’un des plus importants hôpitaux de la capitale. J’espère qu’ils sauront prendre toutes les dispositions nécessaires pour que cet hôpital soit à la hauteur de la mission qui lui est assignée.

Les échos qui nous reviennent sans cesse, relatifs entre autres à la vétusté des équipements ne sauraient rassurer des Togolais en quête de soins médicaux de qualité. J’en appelle au gouvernement, pour que la nécessité des investissements nécessaires à la modernisation du CHU Sylvanus OLYMPIO, ainsi que des infrastructures sanitaires du pays en général soit prise en compte dans sa politique, pour rendre concret le désir du Chef de l’Etat de faire de son mandat actuel celui du social.

En évoquant l’aspect social de l’actuel mandat du Chef de l’Etat, je ne saurais passer sous silence la crise qui secoue le système éducatif togolais, que des grèves à répétition retardent en ce qui concerne l’acquisition du savoir nécessaire aux élèves pour faire face aux examens de fin d’année. Aux acteurs impliqués dans la recherche de solutions à cette crise je voudrais réitérer l’appel de l’UFC à renouer le dialogue en recherchant d’abord et avant tout ce qui permettra au système éducatif d’être performant et de former des citoyens de qualité.

Certes la recherche d’une amélioration des conditions de vie des enseignants ne saurait être condamnée, mais il faut qu’elle s’inscrive dans un agenda négocié et si nécessaire renégocié si l’Etat le moment venu ne peut tenir ses promesses. La promesse est une dette, mais il s’agit d’une dette qu’on paie surtout quand on peut. Ce qui est sûr, les promesses faites seront tenues d’une manière ou d’une autre et il importe que les uns et les autres se fassent assez confiance pour attendre le moment où ce sera possible.

Ce qui est valable pour la santé et l’éducation l’est aussi pour la prospérité, la paix et le succès. En d’autres termes, pour chacun de ces vœux, il s’agira pour chaque Togolaise et chaque Togolais, de faire sa part pour pouvoir saisir les chances des réformes politiques, économiques et sociales, que le gouvernement a commencé à entreprendre et qu’il devrait poursuivre.

L’UFC une fois encore en appelle à la sagesse de la classe politique togolaise pour qu’elle transcende ses intérêts personnels et qu’elle inscrive sa démarche dans l’histoire qui la jugera. Au nom de cette sagesse, je demande aux uns et aux autres de privilégier le consensus sur l’intérêt général, qui ne saurait avoir des différences de nature d’une sensibilité politique à l’autre.

Dans tous les cas, cet intérêt général pour revêtir sa forme historique ne saurait être différent de ce que tous nos pays voisins ont réussi, et dont le Togo peine à trouver la voie. Je veux parler de l’alternance politique, une alternance dont l’esprit de dialogue au sein de la classe politique togolaise devrait partager la nécessité et les promesses à tous.

C’est à ce dialogue, qui n’exclura aucune sensibilité, qui rassurera les uns et les autres, qui définira les avantages qu’il y a pour les uns et les autres à œuvrer pour l’alternance au Togo, que j’appelle la classe politique togolaise. Il y va de la crédibilité de la classe politique togolaise. Il y va de sa foi dans l’histoire. Il y va de ses engagements vis-à-vis de la communauté internationale.

Telles sont à l’aube de l’année 2017 les aspirations qui devraient nourrir l’espoir des Togolais, celui de voir leur classe politique se montrer digne de leur confiance et apte à relever ensemble le défi de l’alternance.

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2017.

Vive l’UFC !

ABLODE ! ABLODE ! ABLODE GBADJA !

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