Mayadine Babouri a été enlevé fin septembre 2016, en pleine rue, à Ndjamena, quelques jours après avoir posté une vidéo dans laquelle il dénonçait la mauvaise gestion de l’Etat par le pouvoir en place.
D’abord détenu au secret, pendant quelques semaines, l’activiste politique qui était auparavant fervent défenseur du régime, a fini par être confié à la justice. Inculpé, entre autres, pour « atteinte à l’ordre constitutionnel », il sera alors transféré au bagne de Koro Toro, en plein désert.
Entretemps, sa santé se dégrade et, face aux pressions et protestations, il est transféré à la maison d’arrêt de Mossoro où il se trouve, en ce moment.
Pour ses soutiens, ce citoyen tchadien, victime d’une arrestation arbitraire, doit être simplement relâché parce qu’il n’a jamais été auditionné par un juge après son inculpation, d’autant plus que le nouveau code de procédure oblige la justice rendre sa liberté à tout citoyen incarcéré sans procès, pendant plus de quatre mois.
Source : www.cameroonweb.com