Stimuler la consommation intérieure

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Le potentiel de l’Afrique en tant que marché important pour son propre café fait l’objet d’un intense débat. 

L’Afrique contribue à hauteur d’environ 10% des exportations mondiales de café mais, à l’exception de l’Éthiopie, sa consommation intérieure est limitée. 

Néanmoins, la baisse des niveaux de productivité et de production qui a entraîné une chute de la part de l’Afrique sur le marché mondial, qui est passée de 20% dans les années 1970 et 1980 à environ 10% aujourd’hui, suscite également de sérieuses inquiétudes. 

Il est important de noter que la fortune économique de la plupart des pays producteurs d’Afrique dépend du café. Ainsi, l’Organisation interafricaine du Café (OIAC) est à la tête des efforts visant à traiter les questions liées à l’amélioration de la productivité tout en encourageant la consommation intérieure dans ses États membres et en développant des partenariats pour promouvoir la consommation dans les autres pays africains dans le cadre de la promotion du commerce intra-africain de l’Union africaine. 

Dans ce contexte, le Togo organise mardi à Lomé un atelier sur la promotion de la consommation intérieure. La dimension régionale et africaine sera abordée.

De nombreux officiels seront présents ainsi que les représentants des principales organisations professionnelles (Organisation internationale du café, Organisation inter-africaine du café, Comité de coordination pour les filières café et cacao …). 

Au moins un Togolais a décidé d’inciter ses compatriotes à se mettre au café. 

Paul Kpelly a lancé ‘Leon King Coffee’ récolté et transformé localement.

Son ambition est de détrôner Nescafé et de prendre le contrôle du café en poudre au Togo.

Un exemple concret de ce que l’OIAC souhaite pour l’Afrique.

Republic Of Togo