Stabilité et développement des économies de la Zone franc

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La réunion des ministres de la Zone franc (RMZF) s’est achevée vendredi à Paris.

Le ministre togolais de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, y assistait.

Traditionnellement, les rencontres de la Zone franc permettent aux ministres des Finances, gouverneurs des banques centrales et présidents des institutions régionales de se retrouver et d’évoquer ensemble les sujets d’actualité économique et financière de la zone ainsi que les avancées des travaux de moyen et long terme.

Les rencontres de la Zone franc, qui ont lieu deux fois par an, permettent aux ministres des Finances, gouverneurs des banques centrales et présidents des institutions régionales de se retrouver et d’évoquer ensemble les sujets d’actualité économique et financière de la zone. 

Les participants ont réaffirmé l’importance des mécanismes et institutions de la Zone franc pour la stabilité et le développement des économies de la Zone.

Ils ont réitéré leur volonté de continuer à faire de la Zone franc un espace de coordination active des politiques publiques, en lien avec les principaux bailleurs et institutions. 

Dans un contexte économique marqué par une reprise de la croissance à l’échelle du continent africain, ils ont réaffirmé leur engagement d’œuvrer pour le développement de la Zone franc et de mettre en œuvre des politiques économiques soutenables axées sur la diversification économique et le renforcement de la mobilisation des ressources domestiques. 

Les participants ont relevé que la convergence nominale reste en-deçà des résultats escomptés. Ils ont en particulier noté les risques liés à la dette et au déficit publics, susceptibles de remettre en cause les équilibres internes et externes des États concernés. 

Ils ont rappelé l’importance d’améliorer fortement la mobilisation des ressources intérieures et de créer les conditions d’un développement soutenable. 

La réunion était présidée par Bruno Le Maire, le ministre français de l’Economie

Les ministres des Finances, les présidents des institutions régionales et les gouverneurs des banques centrales ont souligné la nécessité de poursuivre la mise en œuvre des mesures permettant de renforcer l’intégration régionale, facteur de résilience et de solidarité des États de la Zone franc, face aux chocs exogènes, dans un contexte sécuritaire régional difficile et un environnement économique international incertain. 

À ce titre, ils réitèrent l’importance de continuer à assurer le suivi régulier de l’ensemble des recommandations adoptées lors des réunions des ministres de la Zone franc. 

Ils ont insisté sur la nécessité de mettre en œuvre les plans de réformes structurelles agréés dans le cadre des programmes mis en œuvre avec le FMI afin d’améliorer la situation macroéconomique, garder le cap d’une croissance inclusive et soutenable et de préserver la confiance des partenaires. 

Ils ont poursuivi leur réflexion et le suivi de leurs actions concernant la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). 

Tiémoko Meyliet Koné, le gouverneur de la BCEAO et actuel président du comité de lutte anti-blanchiment de la Zone franc (CLAB), a notamment fait un point d’étape sur la mise en œuvre des plans d’actions présentés lors de la RMZF d’octobre 2018. 

Enfin, les acteurs de la Zone franc  discuté des enjeux des assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, qui se tiendront à Washington du 17 au 19 octobre sur la base d’une présentation des administrateurs représentant la France et les pays d’Afrique francophone auprès des deux institutions.

La Zone franc rassemble la France, quatorze États d’Afrique sub-saharienne : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte-d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo (en Afrique de l’Ouest), le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad (en Afrique centrale), et les Comores.

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