A l’approche de la date du 31 juillet, la pression devient de plus en plus forte sur la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Dans quelques jours, le contenu de la feuille de route de l’institution sous-régionale pour une sortie de crise au Togo sera connu. Société civile, responsables politiques de l’opposition, diaspora : tous les acteurs ont leur mot à dire.
Dans une interview accordée au journal « La Manchette », Nathaniel Olympio, le président par intérim du « Parti des Togolais » fait des recommandations à l’instance sous-régionale par rapport aux questions importantes à prendre en compte pour la résolution définitive de la crise au Togo.
« On ne lutte pas des mois et des années durant, à subir la répression et l’humiliation, à répertorier des morts dans nos rangs, à avoir des handicapés à vie, à dénombrer des prisonniers politiques, avec tous les drames et traumatismes que cela engendre et à voir nos droits élémentaires violés pour finalement accepter une solution qui ne réponde pas largement aux attentes des Togolais », met en garde l’un des responsables de la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise. Au cas échéant, « la lutte continuerait tout simplement », menace-t-il.
Pour Nathaniel Olympio, « les Togolais savent ce qu’ils veulent. Ils rejettent massivement un régime qui les régente de plus d’une cinquantaine d’années dans une mauvaise gouvernance qui met l’économie en lambeau et les appauvrit. Ils n’en veulent plus. Un point, un trait ».
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