Invitée ce vendredi par nos confrères de la radio Victoire Fm, Me Isabelle Améganvi, Présidente du groupe parlementaire ANC est revenue sur le communiqué publié par la Cour Constitutionnelle en début de semaine. « À moins de courir après les fraudes électorales habituelles, je ne sais pas après quoi veut courir le président de la Cour Constitutionnelle en mettant l’huile sur le feu », a-t-elle déclaré.
Par cette sortie en effet, Aboudou Assouma, président de la Cour Constitutionnelle, appelle le gouvernement togolais et la Ceni à respecter les délais constitutionnels en organisant les élections législatives avant la fin du mois d’août 2018. « C’est une sortie complètement déplacée (…) En réalité, ce président (de la Cour Consitutionnelle, ndlr) n’ignore pas que nous sommes en pleine crise et que cette crise a nécessité l’appel de facilitateurs confirmés par l’instance communautaire qu’est la CEDEAO », a rappelé l’avocate. Pour elle, les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales sont la seule condition qui pourrait légitimer les élections au Togo.
Un « non évènement », c’est le qualificatif que cette députée a donné à la sortie d’Aboudou Assouma. « J’appelle le peuple togolais à ne pas se laisser distraire par ces sorties hasardeuses du président de la Cour Constitutionnelle. La lutte, pour ce qui concerne le peuple, continue », insiste-t-elle. Notons que l’opinion d’Isabelle Ameganvi est toute à l’opposé de celle du président du groupe parlementaire Unir (parti au pouvoir).
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