Situation sociale fracturée, misère exponentielle: la complicité de l’église catholique

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Soter-Caïus Dovi se déchaîne totalement sur les évêques du Togo. Dans une si longue lettre adressée à l’église catholique et à toutes les obédiences religieuses, le président des Forces Progressistes accuse les prélats d’être complices de la situation socio-politique qui prévaut au Togo. L’ex-membre de la Dymanique Mgr Kpodzro vivant à Bordeaux en France invite les évêques travailler pour un « pacte social », nécessaire pour désamorcer la « révolte sociale ».

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Dans son courrier de 7 pages, M. Dovi estime qu’en dehors de la crise sanitaire qui sévit dans le monde actuellement, une précarité a fait son lit au Togo. Pour lui, il y a une situation sociale insidieusement fracturée, une misère exponentielle, une fracture sociale entre les classes oligarchiques et les couches sociales, – pardon entre la petite oligarchie dirigeante – de plus en plus remarquablement injuste. Le peuple a faim mais les hommes de Dieu ne disent rien.

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« Vous avez trahi votre mission pastorale ! Votre seule bible, c’est le papier fiduciaire, c’est-à-dire le FRIC ! C’est-à-dire ce qui corrompt l’esprit et guillotine l’âme ! La mission, aujourd’hui plus honorable des hommes d’église dans tous les coins du monde où la misère sévit, c’est précisément d’interpeller les pouvoirs publics pour les pousser à respecter le sens et les objectifs de leurs missions régaliennes quand il le faut. Quand des hommes ne trouvent plus à manger. Quand la dignité humaine s’en trouve trop couramment destituée ! », a-t-il flingué.

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Pour Soter-Caïus Dovi, ne rien dire est une complicité passive dont les prêtres catholiques seront amenés à rendre compte devant le fauteuil de celui qui n’est pas être anthropomorphique tôt ou tard –

Mais en attendant le jugement final, il prévient d’une éventuelle colère des milliers des togolais aigris et qui ne cherchent que 3 repas par jour.

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« Vous savez ce qui va se passer ? Le mur s’effondrera un jour et cela sera comme un tsunami qui va emporter tout sur son parcours et tout le monde sur son passage. Ce mur s’appelle révolte sociale. Pour rappelle », a -t-il mis en garde.

Le pacte social de M. Dovi

Selon M. Dovi à un moment donné, la foi doit rencontrer l’intelligence. Les prélats doivent être des passeurs, des guides Ils doivent cesser de se mirer dans leurs miroirs pour donner à manger une nourriture solide : celle du respect de la foi.


« Mes chers Pères, donnez-nous de la dîme et nous apporterons sur vous de la bénédiction et de l’abondance. Nous ouvrirons des écluses des cieux pour répandre sur vous, toutes sortes de bénédictions… prélevez également la dîme sur les offrandes… Voilà la splendeur du pacte social que je vous propose », a convié l’homme politique.

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Il soutient que l’église a un formidable rôle à jouer dans la défaillance relative aux différents échecs de la politique gouvernementale. Il s’agit là d’un pacte qui sera symbolisé plus pour un accompagnement qu’une réelle assistance alimentaire.

Soter-Caïus Dovi conclut que face au gouvernement qui ne sait rien faire d’autres que le matraquage fiscal, diminuant considérablement le panier de la ménagère, le pacte social devient nécessaire et urgent.


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Source : Togoweb.net