Les 20 et 21 septembre, l’opposition tout comme le parti UNIR ont manifesté, les premiers pour réclamer les réformes ou le retour à la constitution de 1992, le vote de la diaspora etc et les seconds pour le soutien au chef de l’État, aux institutions de la république et dire oui projet de loi proposé par le gouvernement.
Concernant le projet de loi, qui porte révision de la constitution, il a été voté par le 19 septembre par les députés parlementaires UNIR seuls et donc, le quorum 4/5 n’a pas été atteint, ce qui ouvre la voie au référendum selon l’article 144 de la constitution.
Lors des manifestations, le recours à la voie référendaire pour valider la constitution a été abordé par les deux camps. Au parti UNIR, l’on estime qu’un simple « non » de l’opposition ramènera la constitution actuelle qui consacre au président, « un mandat illimité ». « Ce qui est sûr, si les partis de l’opposition votent NON, on reviendra à la constitution en vigueur qui ne limite pas le mandat présidentiel », a laissé entendre Yobaté Kolani Bakali, député de la majorité parlementaire (UNIR).
Et d’assurer, « le parti au pouvoir appellera à voter le OUI, pour ce référendum ».
L’opposition n’est pas de cet avis. Pour le président des Forces démocratiques pour la République (FDR), Me Dodji Apévon, les conditions ne s’y pètent pas. « Le référendum c’est une élection, on ira au vote avec quel fichier électoral », s’est-il interrogé.
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