Une baisse de libido intervient par moment dans la vie sexuelle de tout couple mais lorsque l’absence d’activités sexuelles dure longtemps, cela peut être la cause d’une maladie. C’est ce qui ressort d’une récente étude.
Les experts révèlent que le vagin peut «dépérir» s’il n’est pas soumis à des rapports sexuels réguliers. C’est ce qu’on appelle une « atrophie vaginale ». Ce problème médical peut présenter les symptômes d’une infection : entraîner une diminution de la lubrification vaginale, une sensation de brûlure, des démangeaisons, une difficulté à uriner et de la douleur pendant les rapports sexuels, sans pour autant être une infection sexuellement transmissible.
L’atrophie vaginale est généralement causée par une diminution de la production de l’hormone sexuelle féminine, l’œstrogène.
L’œstrogène est la principale hormone qui régule le cycle menstruel d’une femme et contrôle l’ovulation. Elle est également responsable de l’épaississement de la paroi vaginale. Par conséquent, lorsque le corps produit moins d’œstrogène que la normale, les parois du vagin peuvent devenir minces et sèches.
Attention, préviennent les chercheurs, la probabilité d’atrophie vaginale est plus élevée chez les femmes qui ont été traitées pour le cancer, en particulier chez celles qui ont eu un traitement hormonal pour le cancer du sein.
Pour éviter « l’atrophie du vagin », il est indispensable de favoriser l’augmentation du flux sanguin vers les parties génitales pendant le moment de jouissance. Cela fonctionne presque comme une «séance d’entraînement» pour les parties intimes, conseillent les médecins.
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