Selon une étude réalisée par une étudiante américaine, les femmes hétérosexuelles enverraient des sextos pour susciter l’intérêt de leur partenaire. Manque de confiance ou booster d’excitation par l’idée d’être désirée ? Mélange des deux.
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On a tous des échanges SMS sur lesquels on n’aimerait pas que mamie Claudine tombe. Ces fameux sextos chauds bouillants envoyés à nos partenaires. Si c’est devenu monnaie courante aujourd’hui, une étudiante américaine a voulu comprendre ce qui motivait les hommes et les femmes à échanger des images et des textes sulfureux. A travers cette étude réalisée à l’Université d’Arizona, et relayée par la version américaine du HuffPost, la jeune femme a interrogé 1000 étudiants de sept universités différentes sur deux facteurs différents : la pression extérieure qu’ils ont mais également l’effet booster de confiance qu’un sexto envoyé (ou reçu) leur procure.
Et les résultats sont sans appel. Hommes et femmes sont autant, soit 40%, à répondre à une demande lorsqu’ils échangent des photos et des messages coquins. 73% des femmes et 63% des hommes le font aussi pour exciter le destinataire. Hé oui, si vous le vous demandiez, les hommes recevraient autant de pression pour en recevoir que les femmes.
Par ailleurs, et c’est une donnée intéressante, si le double standard est le même, les femmes étaient quatre fois plus à expliquer que leur démarche avait pour but principal de susciter l’intérêt de leur partenaire et de détourner leur concentration d’une autre tâche (ou d’une autre personne…).
Elles sont également quatre fois plus que les hommes à utiliser ce médium pour booster leur propre confiance en elles et pour se sentir plus fortes. Il s’agirait d’ailleurs pour elles d’un moyen d’explorer leur corps et leurs désirs grâce à la technologie. Pourquoi leurs désirs ? Car selon les sexothérapeutes interviewés pour la peine, beaucoup de femmes seraient principalement excitées par l’idée d’être désirables et désirées.
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Mais ces réactions quelque peu inquiétantes résultent en fait (encore) des injonctions à une sexualité phallocentrée, tant l’approbation résulte de l’homme. D’ailleurs, l’étude prouve aussi que les femmes queer, ou identifiées comme bi ou lesbiennes, étaient plus nombreuses à utiliser le sexto ou le nude pour booster leur confiance en elle plutôt que pour susciter l’intérêt de leur partenaire déconcentrée.
A.L
Source : Togoweb.net