Mesdames,
C’est avec gravité que je m’adresse à vous au nom des personnes dans cette chambre d’un hôpital de notre pays, le Togo et de tous ceux et celles qui souffrent de ce régime.
Je vous imagine saisies d’épouvante, de frissons sinon d’horreur et de dégoût à la vue de ces images terrifiantes.
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Je prends le risque de parier sur votre intelligence de femmes et de mères donneuses par définition de vie.
Vous avez aujourd’hui, de par votre position, le pouvoir de sauver ces vies qui ne vous honorent pas en tant que premières dames potentielles.
Quel est le devoir de toute première dame ? D’être aux côtés des laissés pour compte, des sans ressources, bref des « produits » de la mauvaise gouvernance ! Je veux croire que la vue de cette image vous aura bouleversées toutes sans exception et provoqué en vous une prise de conscience en tant que porteuses d’humanité.
Aussi, par devoir, votre présence est dans nos hôpitaux où se joue la santé sinon la vie de nos compatriotes, où sévit le mal vivre de centaines de milliers de nos compatriotes accablés au quotidien par une gestion calamiteuse.
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Je vous exhorte en conséquence à vous concerter pour des initiatives utiles dans les secteurs abandonnés de la vie sociale et sanitaire et Dieu sait s’il y en a.
Je vous demande de dépasser les passions et rivalités qui peuvent vous opposer pour vous montrer des femmes de caractère et offrir aux Togolais une autre image que celle de femmes frivoles, méprisables et vénales, comptables devant l’histoire dont la marche est inexorable !
Je sais pouvoir compter sur votre sensibilité.
Camus Ali
Source : Togoweb.net