Si le Chef de l’Etat est mis au courant de ce scandale, les deux femmes ministres du gouvernement seront mises à la porte sans ménagement. Elles ont fait la honte du pays dans une affaire de vol de cuillères dorées. Les faits remontent à seulement quelques semaines dans une grande institution financière de la place. Depuis, les fonctionnaires de cette institution et les agents de sécurité n’ont pas compris cette attitude de ces hautes personnalités de l’Etat.
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S’agirait-t-il de la cleptomanie ou du simple désir de prendre un objet qui ne leur appartenait pas, ou encore une attirance obsessionnelle pour les objets de luxe.
En tout cas, deux femmes ministres dont la rédaction préfère taire pour l’instant les noms ont été interpellées à la sortie d’une réception de fin de cérémonie d’une institution bancaire.
Au début, elles s’opposaient avec autorité et agitation aux fouilles auxquelles les agents de sécurité les avaient soumises avant de se faire signifier qu’il s’agissait d’un rapport des caméras de surveillance qui les avaient filmées en train de dérober les biens de l’institution bancaire.
Confuses, elles ont obtempéré à la fouille et le pot aux roses a été sans appel. Les agents de sécurité ont découvert dans les sacs de ces vaillantes femmes bling-bling du gouvernement des cuillères et fourchettes dorées qui composaient les couverts de la réception.
On leur a naturellement retiré les objets volés. Très gênées dans leur interpellation, l’une à chercher à prendre le numéro de l’agent qui a refusé, déontologie de la profession oblige, et l’autre a failli chuter à la sortie de la salle.
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Cette scène de fouille se passait également sous la surveillance des caméras. Les deux femmes ont traîné la honte jusqu’à la sortie des lieux où leurs chauffeurs les attendaient pour les conduire à leurs domiciles.
Par ailleurs, dans la foulée, elles ont souhaité que l’information reste discrète. Mais, d’après nos enquêtes les agents, malgré la compétence sécuritaire qu’ils avaient pour fouiller ces dames ont demandé et obtenu la permission de l’institution bancaire internationale.
A ce jour, nous continuons à l’Indépendant Express autant que dans l’institution bancaire et aussi au niveau de la structure de sécurité de chercher à comprendre les motivations de cet acte qui est un véritable scandale.
Lorsque nous aurons les réponses à ces interrogations, nous aviserons. ‘’Les femmes sont extrêmes, elles sont meilleures ou pires que les hommes’’ a dit Jean de la Bruyère.
Bonne année !
Fin
Carlos KETOHOU
Source : Togoweb.net