Elles ont pour noms, WANEP-Togo, CNSC-Togo, ACAT-Togo, CACIT, REPSFECO-Togo, CEJP, et SADD et ils ne sont pas à leur première sortie depuis le début de la crise sociopolotique togolaise en Août 2017.
Dans une nouvelle déclaration en date du 18 Juin 2018 et en réaction à la sortie la semaine dernière (précisément le 12 Juin 2018) de la Cour Constitutionnelle appelant à aller aux élections législatives avant la fin de cette année 2018, ce collectif d’OSC et non des moindres du Togo indique que « »pour une bonne préparation des prochaines élections et surtout pour un processus apaisé, une rallonge raisonnable du délai constitutionnel malgré le retard accusé, tout en le liant à l’avancement du dialogue » ».
Pour parvenir à cette suggestion, ce groupe d’OSC, fidèle à son rôle de veille et d’éveil en rapport à l’évolution du dialogue enclenché depuis le 15 Février 2018, dit mesurer « » les enjeux liés à l’invitation lancée aux acteurs politiques pour la tenue des élections avant la fin de l’année 2018, en l’absence d’un consensus sur les points de discussions prévues au dialogue » » et avoir considéré le fait « » que les élections au Togo sont souvent source de conflit dû au désaccord autour des préparatifs et de la conduite du processus global » ».
Il rappelle dès lors aux différents acteurs que « »le règlement intérieur du dialogue prend en compte dans son ordre du jour la question des réformes constitutionnelles et électorales en vue d’en sortir des résolutions pouvant réduire les désaccords autour de ces réformes » », « »que le Togo se retrouve dans un contexte exceptionnel, au regard du retard accusé par le présent calendrier électoral et au regard du dialogue en cours » » et note « »que la Constitution prévoit une disposition permettant aux députés de rester en fonction jusqu’à la nouvelle législature selon l’article 52 alinéa 10 « Les membres de l’Assemblée nationale et du Sénat sortants, par fin de mandat ou dissolution, restent en fonction jusqu’à la prise de fonction effective de leurs successeurs » pour des cas exceptionnels » ».
Enfin, WANEP-Togo, CNSC-Togo, ACAT-Togo, CACIT, REPSFECO-Togo, CEJP, et SADD invitent « »les parties prenantes à reprendre le dialogue puisqu’il est nécessaire de trouver une solution politique à la crise avant de planifier les élections à venir et à accélérer les discussions en vue de donner du temps suffisant à la mise en œuvre des réformes constitutionnelles et électorales qui seront issues dudit dialogue » ».
On attend de voir si cette suggestion et l’appel à une reprise des travaux du dialogue feront tache d’huile au sein de la classe politique togolaise et amèneront les uns et les autres à reconsidérer leur position.
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N.B : Photo archive T228
Source : telegramme228.com