Séna Alipui contre les manifestations de rues

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Séna Alipui contre les manifestations de rues

Le Conseiller du président national de l’Union des forces de changement (UFC) n’est pas dans la logique des manifestations de rue comme moyens de pression pour aboutir à l’alternance au sommet de l’Etat. « Il n’y a pas un seul parmi les manifestants qui va quitter la rue pour prendre le pouvoir. Il faut arrêter de rêver debout », a déclaré Séna Alipui.

C’est à peu près ce que l’on retient des propos du politique au cours d’un débat sur les ondes d’une radio locale ce vendredi lorsqu’il aborda les sujets liés à l’actualité socio-politique, notamment la manifestation contre le maintien de Claude Leroy à la tête des Eperviers du Togo et l’arrestation des responsables du PNP, suite à la manifestation synchronisée du 13 avril dernier.

Selon ce responsable du parti UFC dans la région des plateaux, le peuple ne parviendra pas à l’alternance à travers les manifestations de rue. « C’est dans les urnes que nous l’aurons. Nous devons mettre nos efforts dans la surveillance des mécanismes électoraux pour savoir ce qui se passe dans les bureaux de vote et pour éviter les bourrages d’urnes, pour qu’on ait pour une fois une élection consensuelle et suffisamment propre et que tout le monde en accepte les résultats », a-t-il indiqué.

Il a poursuivi : « Si par un ‘heureux hasard’ ou par ‘malheur’ la rue arrivait à déstabiliser les institutions de la République, ce sont les Forces armées togolaises (FAT), colonne vertébrale de notre République qui prendraient le pouvoir ».

N’étant pas de ceux qui réclament le départ de l’entraîneur des Eperviers du Togo Claude Leroy en raison du mauvais bilan enregistré lors de son contrat avec le Togo, contrat qui est arrivé à terme, Sena Alipui estime que la manifestation pour son départ n’est pas la solution car, dit-il, si on ne sait pas jouer, ce n’est pas sa faute. Il a aidé des gens à prendre la CAN. Il a une grande expérience, a-t-il ajouté.

Faisant d’une pierre deux coups, Séna Alipui, Président du groupe parlementaire UFC à l’Assemblée Nationale a également abordé la question portant sur l’arrestation des responsables du Parti national panafricain (PNP) à la suite des manifestations synchronisée du 13 avril dernier.

Il trouve injuste la façon dont ces derniers sont arrêtés et traités, mais par contre, il affirme qu’en août 2017, ce parti a essayé de renverser des institutions.

Nicolas

Source : www.icilome.com