Du conseil des ministres béninois tenu 14 septembre dernier, on retient entre autres communications, l’acquisition de 188 ambulances au profit du Service d’assistance médicale d’urgence (SAMU-Bénin) et des formations sanitaires.
« Dans le cadre des réformes engagées dans le secteur de la santé et en vue de garantir les performances du dispositif de référence et de contre référence pour améliorer les prestations fournies aux populations, le Gouvernement a prévu l’acquisition de 200 ambulances et le développement d’un mécanisme de transport sanitaire intégrant le SAMU-Bénin. C’est dans cette logique que la présente commande pour l’acquisition de 188 ambulances est autorisée. Les actions à mener à cette fin se feront sous la responsabilité des ministères concernés et dans le respect des procédures en vigueur en la matière », précise la note y relative.
Les 12 et 13 septembre derniers, le gouvernement togolais s’est réuni à Kpalimé dans le cadre d’un séminaire dont les travaux ont porté sur l’examen de plusieurs sujets.
Un avant-projet de loi de finances rectificative comptant pour l’exercice 2022, qui prend en compte les nouvelles dépenses opérées par l’exécutif pour satisfaire aux questions sécuritaires et sociales, dans un contexte de renforcement des mesures d’appui au pouvoir d’achat des populations a été examiné et adopté. Deux projets de décret ont été également adoptés : la création d’un Observatoire de la qualité des services au Togo, et les modalités liées au cadre général des opérations du projet national d’identification biométrique.
Quant aux communications, on en retient trois, à savoir les cahiers de charge des opérateurs de communications électroniques, les pistes rurales et les pertes d’énergie sur le réseau de la CEET. Tous ces sujets aux grands airs qui ont fait déplacer un gouvernement féru de gaspillage ne valent pas tripette, comparativement au seul point lié à l’acquisition de 188 ambulances au profit du Service d’assistance médicale d’urgence (SAMU[1]Bénin) et des formations sanitaires au Bénin voisin. Voilà ce qui s’appelle gouverner.
L’État béninois n’a pas eu besoin de multiplier les séminaires à son de trompe, d’inviter on ne sait quels experts ou diplomates pour durablement imprimer un cachet d’efficacité aux actions sociales. Mais au Togo, on pense plus à l’apparence qu’on ne le fait quant aux actions. Dieu sait ce qu’il en sera des mesures d’appui au pouvoir d’achat des populations qui continuent de souffrir le martyre en des temps aussi incertains. Vivement des actions concrètes.
Togo-Actualités
Source : icilome.com