Le Ministre en charge des Infrastructures et des Transports, Ninsao Gnonfam, a effectué, ce vendredi 24 août 2018, une tournée dans les gares routières de Lomé. L’objectif de cette visite est, d’une part, de toucher du doigt les problèmes auxquels sont confrontés les Syndicats des conducteurs et transporteurs routiers dans l’optique de prendre des mesures nécessaires pour répondre à leurs préoccupations. D’autre part, il a été question, pour le Ministre, de sensibiliser ces conducteurs sur les enjeux de l’installation des gares anarchiques.
Le ministre a précisé que cette sortie fait suite au bilan du premier semestre de l’année 2018 des accidents de circulation qui ont occasionné la mort de 286 personnes et 3817 autres blessées.
« Nous avons décidé, suite à cette hausse de nombre d’accidents, d’envoyer nos partenaires que sont les syndicats des transporteurs et des conducteurs de faire le tour du pays pour sensibiliser les usagers pour une prise de responsabilité sur les routes. Cette mission ayant été accomplie, ils sont revenus avec des doléances émanant de la base notamment l’état de certaines gares routières à Lomé et le problème de chargement dans les gares dites pirates. Et c’est pour apporter des solutions à ces problèmes que nous sommes là », a confié à l’Agence de presse AfreePress, le Ministre des Transports, Ninsao Gnofam.
Aussi, lors de cette visite, le Ministre a-t-il échangé avec les responsables des syndicats des gares routières reconnues par le gouvernement à Lomé. La délégation a également sensibilisé les conducteurs qui désertent les gares routières légalement constituées notamment dont celle d’Agbalépédo au détriment des gares anarchiques tout au long de la nationale N°1, à savoir, GTA et échangeur d’Agoè.
« La première préoccupation que nous avons remarqué est l’état des gares routières. Nous allons rendre compte à qui de droit pour rapidement entreprendre des travaux d’assainissement de ces gares. La deuxième préoccupation est celle liée à la sécurité de nous tous. Tout au long de la grande voie, depuis la place Bonket jusqu’à Togblékopé, nous avons constaté que pratiquement tous les coins de rues sont devenus des gares routières et ce qui ressort de tout ça, c’est de l’insécurité. Parce que dans les gares routières légalement reconnues, il y’a des postes de sécurité et les syndicats même la représentation du ministère des transports qui coordonnent tout en matière de sécurité des personnes et des marchandises alors que dans les gares anarchiques, on assiste au vol, au surcharge, à des chargements illicites et surtout au non payement de ticket », a relevé le Ministre Ninsao Gnofam.
Par ailleurs, il a ajouté que « nous allons inviter les responsables des syndicats et se fixer les délais pour réglementer le secteur. Après ce délai, nous allons faire appliquer la loi ».
Au demeurant, il a convié les conducteurs à rejoindre les gares routières légalement établies pour le respect du code de la route, garantir la sécurité des usagers et contribuer à l’économie du pays.
Raphaël A.
Source : www.icilome.com