Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, Payadowa Boukpessi a officiellement ouvert jeudi 5 septembre 2019 à Lomé, un atelier sur la planification stratégique du Comité interministériel pour la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV), a constaté l’Agence de presse AfreePress.
Regroupant les Directeurs généraux de la police et de la gendarmerie nationale, des acteurs de la société civile, les religieux et délégations du corps diplomatique, cette rencontre a pour objectif de renforcer les capacités des membres du CIPLEV dans le souci qu’ils accomplissent au mieux, leur mission de veille contre les actes de menace en lien avec l’extrémisme violent.
Durant les trois (03) jours de travaux, les participants vont être entretenus sur les moyens de préventions des actes d’extrémisme violent. Ils auront également à définir leurs cahiers de charges, tout en élaborant un plan d’action et des axes d’intervention.
« Aujourd’hui, la question d’extrémisme violent tourne autour de trois (03) grands axes à savoir, le point sécuritaire, le point de la cohésion sociale et le dernier point est lié au développement communautaire. Donc ces axes sont à analyser pour prévenir les dangers », a laissé entendre Dado Amedzenu-Noviekou, coordinatrice du WANEP-Togo, structure partenaire de l’ambassade des Etats-Unis au Togo dans l’organisation dudit atelier.
Le ministre Payadowa Boukpessi a profité de l’occasion pour rappeler aux membres du CIPLEV, la mission qui est la leur et son importance dans le développement du Togo.
Il s’agit pour ce comité « d’attirer l’attention du gouvernement sur les éléments susceptibles de pousser les populations vers les actes d’extrémisme violent », a indiqué le ministre avant d’inviter les participants à prends au sérieux les différents sujets inscrits dans le cadre de cet atelier.
Amen A.
Source : www.icilome.com