Secret de palais: Fabre, Agbéyomé et cie travaillent en catimini pour Faure

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L’histoire des démocraties en Afrique nous apprend que les oppositions se sont toujours soudées pour faire face aux anciens régimes qui existaient avant l’arrivée du vent de l’Est. Ces oppositions ont prouvé aux yeux du monde leur efficacité dans certains pays d’Afrique où les régimes qualifiés d’autoritaires ont dû céder la place à l’enracinement de la démocratie.


Plusieurs pays font l’exemplarité des oppositions qui ont réussi à asseoir un système basé sur le partage de pouvoir. Il est de notoriété publique que, dans bien des cas, un parti politique se crée pour prendre le pouvoir et l’exercer.

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Chaque parti qui se crée a une idéologie propre qu’il ne saurait brader pour accepter les fondements d’un autre parti. Certes, lorsque les circonstances s’imposent, les partis de l’opposition dans la plupart du temps forment des coalitions pour faire face à l’adversaire commun qui a la gestion de l’Etat. Ce schéma a été depuis plusieurs années expérimenté par l’opposition togolaise qui in fine se trouve confronté à la question de leadership et d’égo ; le moi.

 Pourquoi durant de nombreuses années, l’opposition togolaise n’est-elle pas parvenue à l’alternance au sommet de l’Etat ? La question vaut son pesant d’or. Aujourd’hui, l’opposition togolaise est à la croisée des chemins, sans orientation et très essoufflée par son échec cuisant lors de la dernière présidentielle. Cette déconvenue devrait amener l’opposition a tiré des leçons pour mieux changer de stratégies.

En lieu et place de cela, on choisit honteusement de se ”tirer entre les pattes”. La dernière scène ubuesque à laquelle certains leaders de l’opposition se sont livrés est le fait de voir le MPDD envoyer des pics à Me Ajavon Zeus qui ne reconnait pas sa victoire lors de l’élection présidentielle du 22 février 2020.

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La réaction de Zeus Ajavon a donné lieu à un déballage médiatique du MPDD qui le qualifie d’allié du pouvoir. Même son de cloche pour Djimon Oré et Tchatikpi Ouro Djikpa qui accusent d’autres opposants de faire le jeu du pouvoir. Dans le même ordre d’idées, on se rappelle la sortie tonitruante d’Agbéyomé Kodjo qui estime que Jean Pierre Fabre reconnait sa victoire. Ce que le parti de Fabre a démenti créant une crise de confiance entre les deux hommes. Comme on peut le constater, tout est sens dessus sens dessous au sein de l’opposition togolaise.

C’est dans cette orientation politique que se trouvent les leaders de l’opposition qui finalement trace le boulevard au pouvoir. Ces hommes et femmes de l’opposition qui utilisent le peuple à des fins inavouées ont échoué le combat de l’alternance. Et pour cause, le peuple a compris qu’audelà des idées que cette opposition tente d’apporter pour la nouvelle donne politique, le charisme et le leadership de l’actuel

Président de la République Faure Gnassingbé est connu de tous. Sa politique d’ouverture, de réconciliation et de concorde nationale sont appréciées par les populations togolaises.

La posture même de l’opposition togolaise nécessite un changement de paradigme. Non seulement elle est vieillissante, mais aussi elle a raté l’occasion de rentrer dans l’histoire. C’est le moment opportun de céder la place à la jeune génération.

L’aspiration du peuple ne peut jamais se réaliser tant que les leaders de l’opposition continuent par se battre pour le leadership et pour des intérêts partisans.

Le Dialogue 191

Source : Togoweb.net