Ce matin, les populations de Siou ont entamé une seconde marche, vite rejoint par les frères des cantons de Koka, Tenega, Baga et Niamtougou, pour réclamer le corps du lieutenant colonel Madjoulba assassiné dans son camp dans la nuit du 4 mai.
Elles se dirigent actuellement vers la préfecture. Elles avaient donné au préfet trois jours pour disposer de leur parent.
En tant que fils de Siou, je soutiens leur démarche. Dans notre tradition, quand une personne meurt assassiné, on ne laisse pas le corps à la morgue. Il y’a des rites spéciaux à faire, et on l’enterre immédiatement.
Au point où nous en sommes, nous ne réclamons même plus justice. Simplement le corps du défunt pour son inhumation. Lui-même fera son combat dans l’au-delà.
C’est en tant que fils de Doufelgou, parent et natif de Badidigou que je fais cette publication. Sauvons la situation, mettons nous à la place de ces gens.
Gerry.-
Source : icilome.com