Scandale du Port de Lomé: la liste des complices de Bolloré

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Le 26 janvier 2010, dans l’indifférence totale des Togolais au nom desquels on prétend pourtant gouverner, un décret a scellé le sort du Port autonome de Lomé (PAL), propriété des plus de 7 millions de Togolais répartis sur toute l’étendue du territoire national.

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Avaient apposé leurs signatures en bas dudit décret, Faure Gnassingbé, président de la République, Gilbert Fossou Houngbo, Premier ministre, Adji Otèth Ayassor ministre de l’Economie et des Finances, et Comla Kadje, ministre des Travaux publics et des Transports.

A ces Togolais à qui on avait confié la gestion d’un pan du pays, des questions doivent être posées sans passion ni état d’âme. Qu’avait versé Vincent Bolloré avant la signature de l’avenant ?

Quels étaient les termes du contrat de concession ? Et surtout, en rapport avec les nouvelles exigences du chef de gouvernement actuel Victoire Tomégah-Dogbé qui veut gouverner autrement, c’est-à-dire avec plus de transparence, où sont les copies de la convention de concession pour édifier les Togolais ? Si tant est qu’on ne veut rien à personne.

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Depuis l’éclatement du scandale, il y en a qui cherchent à accuser n’importe qui et n’importe quoi. Tout comme il y a ceux qui, contre intéressement, s’échinent à dédouaner jusqu’au fils du diable, sans rien maîtriser des tenants et aboutissants.

Le Journal officiel du 26 janvier 2010 dans son NUMERO SPECIAL, parle du décret n°2010-011/PR portant concession de l’activité de manutention de conteneurs au Port autonome de Lomé. Voici ce qui a été décrété et sur lequel il urge que tous ceux qui ont signé ce décret viennent au-devant du peuple pour s’expliquer.

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Si on n’interpelle pas les députés de l’actuelle législature pour leur demander ce qu’ils comptent faire de cette affaire, c’est parce qu’ils sont coutumiers de l’inaction et ne savent que défendre tout ce qui émane de l’exécutif.

Aucun député ne peut risquer de voir ses émoluments bloqués pour avoir élevé la voix et demandé la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire.

Liberté

Source : Togoweb.net