Ces deux derniers mois, Mme Myriam Dossou d’Almeida, Directrice générale de l’Institut national d’assurance maladie (INAM) multiplie les activités tous azimuts à la tête de cette structure quelle dirige dans une opacité déconcertante depuis plusieurs années.
Université du 3ème âge par ici, acquisition du Logiciel Activ Premium CEGEDIM par-là, sans oublier la rencontre avec les étudiants avec à la clé un concert géant et coûteux. Tout ceci avec une campagne de campagne de médiatisation intense.
Le but princpal de toute cette agitation est bien sûr de redorer son image après que la presse ait sorti des scandales financiers liés à sa gestion. Le drame dans tout ça, c’est qu’au lieu de tirer les conséquences qui s’imposent, elle s’est enfermée dans une entreprise obscène de recherche de la personne qui a fait fuiter les rapports l’accablant dans la presse. Depuis, certains agents de l’INAM sont dans sa ligne de mire.
La contre-offensive de Myriam
Il n’est point besoin de revenir sur les scandales liés à la gestion scabreuse de Mme Myriam Dossou-d’Almeida et révélés par la presse. Les allégations n’ont jamais été démenties jusqu’à présent. D’ailleurs d’autres rapports comme celui du Commissaire aux comptes est venu confirmer les allégations de l’audit interne qui a révélé d’énormes anomalies.
Mais curieusement, la super Directrice de l’INAM en lieu et place d’un examen de conscience afin de voir les failles de son système et les corriger le cas échant, s’est plutôt engagé dans une entreprise de recherche de la personne qui a fait fuiter les documents.
Elle n’a pas hésité à envoyer plusieurs agents à la DCPJ avec des interrogatoires à charge et dont l’objectif principal était de dénicher l’informateur. Selon des informations précises, elle a fait régner pendant plusieurs semaines la psychose dans la boîte. Beaucoup d’agents, dont la majorité ne sont ni de près ni de loin mêlés à cette histoire décrivent une ambiance d’enfer et craignaient d’ailleurs pour leur « job ».
L’une de ses cibles n’étais rien d’autre que son Directeur administratif et financier avec lequel il était en froid sur un certain nombre de choses et dont le contrat avait d’ailleurs été résilié dans des conditions rocambolesques. Pour elle, la coïncidence parfaite.
C’est le DAF qui est à l’origine des fuites. Mais cette assurance l’a peut-être obnubilé à ne pas voir ailleurs où pourrait venir les coups. Passons ! Mais en résumer, il faut comprendre que la « dame de l’INAM » est beaucoup plus préoccupée par la source de la fuite que les conséquences et les mesures à prendre pour redresser la barque et faire mieux.
Quelques temps après la sortie des révélations, elle se réjouissait avec l’aide de quelques proches et d’un expatrié sénégalais (dont on préfère taire le nom et la mission pour le moment) que la tempête est passée. Peut-être… mais il y a toujours quelques nuages à l’horizon… elle a peut-être réussie à éviter la pluie, mais pas le brouillard ! Beaucoup de choses se sont passés.
Des initiatives ont été prises avec des contacts tous azimuts pour essayer de calmer la situation. Mais le moins que l’on puisse dire pour le moment en attendant des révélations précises, c’est que la dame a fait montre d’une arrogance qu’elle risque de payer avec d’autres dossiers plus pourris que vous avons en notre possession et qui sortira le moment opportun.
La grande diversion …
Depuis l’éclatement du scandale à INAM, la Directrice est sur tous les fronts. Université du 3ème âge dans plusieurs villes, le tout dans une opacité totale, l’organisation des concerts à l’Université de Lomé avec un truc bidon d’assurance aux étudiants etc. sa nouvelle trouvaille, ce sont les journalistes.
Point n’est besoin de revenir toute la campagne médiatique orchestrée pour polir son image alors qu’au fond, elle est une n’est pas irréprochable. Elle multiplie les initiatives parfois sans tête ni queue.
Elle veut désormais assurer tout le monde. D’abord, c’est avec les journalistes qu’elle a eu des échanges dans la précipitation. L’objectif de cette rencontre au-delà du cosmétique était de payer leur silence. « Il s’agissait beaucoup plus d’une séance d’informations à l’endroit de la presse togolaise autour du thème : « Les journalistes togolais au rendez-vous de l’assurance maladieAu cours de la rencontre, les responsables de l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM) ont présenté aux professionnels de la presse, les différents régimes d’assurance et les différents paniers de soins dont disposent leurs services. Les journalistes à leur tour, n’ont pas hésité à énumérer leurs préoccupations quant à la souscription de l’assurance maladie. Pour le chef département des délégations régionales, M. KomiganAdogli, il faut d’abord vulgariser la culture de l’assurance.
Selon ce dernier, la vulgarisation de la culture de l’assurance permettra l’engagement du processus. A l’en croire, l’engagement de ce processus va permettre l’élaboration d’une proposition concrète à soumettre à la fois aux groupes des journalistes et aux autorités pour lancer la prise en charge des journalistes. Trois principales communications ont meublé cette rencontre, notamment la mise en place des outils et processus de l’INAM, la mise en place des régimes d’assurance maladie et l’offre de soins et de contrôle médical de l’INAM », lit-on sur cette rencontre.
Après c’est sur les étudiants sur les étudiants, les artisans, etc… qu’elle veut assurer. Mais tout cela n’est que pure diversion. Aujourd’hui, elle parle carrément d’assurance universelle avec laquelle elle essaie de battre campagne pour Faure Gnassingbé qui n’est pas non plus convaincu par cette supercherie.
Dans une seconde partie, nous reviendrons en détails avec des noms et des éléments probants.
Liberté
Source : Togoweb.net