Scandale à la Faculté de Droit : Dodzi Kokoroko et Kossivi Hounake dans la tourmente. Les enseignants saisissent le CAMES

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Scandale à la Faculté de Droit : Dodzi Kokoroko et Kossivi Hounake dans la tourmente. Les enseignants saisissent le CAMES


L’Université de Lomé est-elle devenue un repaire de faussaires de tous genres ? Tout porte à le croire, au vu du grand scandale qui secoue actuellement la Faculté de droit. Le processus qui permet aux enseignants chercheurs de passer les grades est-il rigoureux et sans faute ? Visiblement non, si on s’en tient à la série de publications de Prudent Victor K. Kouassivi Topanou, ancien garde des Sceaux au Benin, maître de conférences des universités.

Dans sa dernière sortie dans «Ivoirsoir», un journal ivoirien, l’homme a pris la défense du Cames qui se présente comme le seul rempart à la fraude dans les universités africaines, même si l’institution traîne quelques lacunes qu’il faudra réformer. Celui qui prend la défense du Cames contre les attaques virulentes de toutes parts ne ménage pas les brebis galeuses qui ternissent l’image de l’institution. « Depuis quelques temps, la maison Cames connait de virulentes attaques venues de toutes parts, et même si la plupart d’entre elles sont injustes et injustifiées, il n’en demeure pas moins qu’elles créent une atmosphère malsaine dont le Cames se serait bien passé. Récemment, c’est le collègue Moïse Lalèye qui a coécrit un livre au titre provocateur et excessif de « Le Cames : La nébuleuse qui entrave l’essor du Bénin et de l’Afrique». Ce titre provocateur parce que les auteurs de ce livre savent très bien que les entraves à l’essor du Bénin et de l’Afrique sont ailleurs et ont pour noms, entre autres, l’analphabétisme, la corruption des gouvernants et le faible niveau d’industrialisation de nos économies. Il est excessif parce que le Cames ne concerne, pour l’heure, que les pays francophones qui ne sont pas les seuls pays africains. L’Afrique, c’est bien plus que l’Afrique noire francophone. Le hic, c’est qu’au terme de leurs réflexions ; nos collègues demandaient, ni plus ni moins, la fin du Cames. Nous faisons le pari, pas très difficile à tenir, qu’ils n’auront pas gain de cause. En effet, en dehors du Cames, il n’y aura que les systèmes nationaux d’évaluation dont les expériences passées ont démontrée l’inefficacité pour la simple raison que la promiscuité incestueuse des différents acteurs d’un système national ne permet pas toujours d’en garantir l’objectivité, et l’impartialité », a écrit l’universitaire béninois qui rappelle d’ailleurs que le Cames est un label d’excellence : « Le Cames est un label d’excellence qui met à la disposition des Etats membres des cadres de haut niveau à travers une sélection particulièrement objective et rigoureuse que favorisent la distance, les critères d’évaluation et l’anonymat des évaluateurs. » Il poursuit en mettant en exergue une infime minorité qui écorche l’image de l’institution par le népotisme, la corruption : « Pour nous, le Cames est une belle institution aux idéaux nobles. Pour autant, nous ne pensons pas du tout que le Cames soit parfait, loin s’en faut. Comme toutes les institutions, il peut faillir, quelques fois, trébucher souvent, mais toutes les fois, par le fait de quelques-uns des hommes et des femmes qui le composent. A la vérité, le Cames est malade du fait d’une infime minorité de ses membres qui transforment leurs positions institutionnelles et stratégiques qu’ils occupent pour terroriser et bloquer dans leur carrière, d’une part les plus jeunes parce que plus fragiles et, d’autre part, tous ceux qu’ils considèrent subjectivement, au mieux comme des adversaires et au pire des ennemis. Ce faisant, ils tentent de reproduire à l’international, dans le cadre du Cames, la promiscuité incestueuse qui a rendu inefficaces les systèmes nationaux d’évaluation en faisant peser sur l’immense majorité silencieuse, la peur, la terreur et la loi du silence. » Continuant dans la dénonciation l’avocat défenseur du Cames pointe du doigt les actes déviants de certains de ses collègues togolais notamment le très suffisant président de l’université de Lomé et l’un de ses acolytes : « Dans une publication récente, nous nous sommes appesantis sur les techniques de tricherie et de fraude que certains de nos collègues utilisent pour avancer dans les grades. Nous avions dénoncé les pratiques frauduleuses de codirection de thèses en vue de passer le grade de la titularisation, la pratique des manuscrits à peine relus qui servent de publication et celle du plagiat. Ce que nous ne savions pas au moment où nous écrivions cet article, c’est la technique de la rétention frauduleuse des dossiers des collègues. En Effet, c’est au Togo que monsieur Kossivi Hounaké, premier directeur adjoint de la Direction des affaires académiques et de la scolarité ( DAAS), chargé de traiter les dossiers académiques de l’université a délibérément refusé de transmettre à ses collègues du département de Droit public, les dossiers que le CAMES a bien voulu leur confier pour évaluation. Il s’est permis de faire, sans rien craindre, les instructions en leurs lieux et place et puis de les envoyer sous, on ne sait quelles signatures, au CAMES. Au moment où nous écrivons cette tribune, les collègues togolais du département de droit public sont vent debout contre lui. Certains ont saisi le doyen par écrit pour s’en plaindre, d’autres plus courageux ont saisi directement le Secrétaire général du Cames pour dégager leur responsabilité. Tout le monde sait à l’université de Lomé que monsieur dont le parcours estudiantin jonché de fraude et de tricherie est connu de tous dans cette faculté, n’a pu agir ainsi sans la caution morale de son mentor, monsieur Dodzi Kokoroko. En effet, pour avoir refusé de se rendre coupable de ces pratiques frauduleuses (codirections fictives et rétention administrative illégale de dossiers) que monsieur Djondo a perdu son fauteuil de la DAAS. Ce sont les actes d’une extrême gravité, contraires au Code d’éthique et de déontologie du Cames, aussi bien dans les faits que dans l’esprit, que l’on ne peut tolérer sous aucun prétexte. (….). Mais les conséquences de ces actes déviants que l’on pourrait qualifier de fraude à la chose intellectuelle sont dévastatrices aussi bien pour les collègues que pour les jeunes docteurs qui sont formés dans nos institutions universitaires. C’est ainsi que nous avons des enseignants de rang magistral (maitre de conférences ou professeurs titulaires) et qui n’ont aucune pensée originale, aucune production scientifique ( ni un manuel ni un livre de doctrine ; ils ont tout au plus, quelques articles de vingt-deux à 3 0 pages) et sont au mieux de bons commentateurs d’idées d’autrui et au pire de piètres enseignants incapables de tenir un raisonnement cohérent dans un langage fluide au cours d’n débat contradictoire de 15 mn. »

Les tribunes de Prudent Victor Kouassivi Topanou se succèdent et les accusations de fraude aux grades, de népotisme et de favoritisme sont constantes.

Le Président de l’Université de Lomé, Dodzi Kokoroko, est soupçonné d’être au cœur d’un réseau de favoritisme mais aussi de règlements de comptes. Les investigations de la Rédaction à la suite des tribunes de l’universitaire béninois permettent de toucher du doigt le grand scandale qui secoue actuellement l’Université de Lomé, particulièrement le département de droit public et qui fait l’objet d’un grand malaise au sein du corps enseignant.

Le duo Dodzi KokorokoKossivi Hounaké au cœur des intrigues

Depuis sa nomination surprise à la tête de l’Université de Lomé, Dodzi Kokoroko, sous prétexte d’avoir lancé de grands chantiers, ne cesse de se signaler, naturellement du mauvais côté. Décisions impopulaires, appels aux forces de l’ordre pour la répression sauvage des étudiants, règlements de comptes envers les enseignants qui refusent de réfléchir comme lui, nomination fantaisistes de ses amis à des postes stratégiques, voilà en quelques mots de manière non exhaustives les faits d’armes de celui qui a pris les commandes de l’Université de Lomé depuis deux ans. Fort de ses soutiens au sommet de l’Etat, il n’a de respect pour personne, même ses ainés. Entourés de quelques amis aussi véreux aux qualifications douteuses, ces messieurs sont en train de conduire l’Université de Lomé à la dérive, si elle n’y est pas déjà. Mais le ciel commence par s’assombrir pour ces jeunes certes brillants, mais aux ambitions démesurées. Ces deux individus -Dodzi Kokoroko et Kossivi Hounake- sont au cœur d’un scandale qui secoue actuellement l’Université de Lomé et dont l’onde de choc est ressentie jusqu’au Cames.

Les soutenances des thèses complaisantes ne suffisent plus, le faux et usage de faux, la rétention des dossiers des enseignants est devenue le sport favori sur le campus universitaire. L’ambiance est délétère à la Faculté de Droit de l’Université de Lomé et particulièrement au département de droit public. Les enseignants sont vent debout face aux méthodes crapuleuses, attentatoires à l’éthique et à la déontologie et pointent du doigt Kossivi Hounaké et son mentor Dodzi Kokoroko.

Dans un mémorandum résumant les griefs que nous avons consulté, il est reproché au Président de l’Université d’avoir fait la rétention des dossiers que le CTS (Comité technique et scientifique du Cames) a envoyés aux collègues togolais. Et d’autorité, il les fait traiter par Kossivi Hounake pour pouvoir faire recaler les candidats qui ne sont pas de leur réseau. Le controversé François Kossivi Hounake a ainsi déchargé main courante, à la place des collègues instructeurs désignés par le Cames. Il y a retenu les dossiers jusqu’à la fin du délai d’instruction. Quand le scandale a éclaté, il a décide de remettre les dossiers aux destinataires désignés par le CAMES, et c’est en ce moment qu’on a découvert qu’il avait commencé par instruire les dossiers. Sous pression, le 1er Vicedirecteur adjoint de la DAAS déclare au Cames que pour des « raisons techniques », ses collègues publicistes n’ont pas pu étudier les dossiers, donc ne sont pas en mesure de déposer leurs rapports. Une réponse officielle qui cache toute une ignominie. Manifestement, il n y a pas eu seulement rétention, mais aussi du faux et usage de faux. Venant de la part d’un enseignant de droit et qui plus est, d’un responsable de la DAAS, on peut dire sans exagérer que l’Université de Lomé se trouve dans les mains de faussaires.

Face à cette attitude, la réaction des victimes ne s’est pas fait attendre. On apprend que le rapport de Monsieur Somali a été transmis au Cames, en dépit de la réponse de la DAAS. Monsieur Kessougbo a rédigé un rapport partiel parce que la DAAS lui a retiré le dossier. Il a réussi à envoyer son rapport partiel au CAMES. Monsieur Koupoka n’a pas été en mesure d’instruire son dossier parce que quelqu’un d’autre l’a instruit à sa place. Monsieur Nahm-Tougli Nimpab, lui a saisi directement le secrétaire général du Cames par courrier en date du 7 juillet dont nous publions copie en fac-similé pour signifier qu’il n’a jamais reçu son dossier et que par conséquent, il décline toute responsabilité relative au dossier qu’il était censé instruire. Face à l’ampleur du scandale et vu le préjudice énorme subi par les enseignants du département de droit public, le doyen de la Faculté de droit, le Professeur Komi Wolou a informé officiellement le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Octave Nicoué Broohm. De quoi rendre furieux le sieur Dodzi Kokoroko qui estime : « C’est une affaire interne à l’UL et que jusque-là, il a une compétence exclusive à régler les affaires de l’UL ». Curieuse réaction de la part de celui qui a introduit de manière fracassante, et en violation des franchises universitaires, le SRI ( Service des recherches et d’investigation de la Gendarmerie) à la Faculté de médecine il y a quelques mois pour régler des comptes à ses collègues dans une scabreuse affaire de notes. Quand il s’agit des autres, le SRI a compétence à intervenir; mais lorsqu’il s’agit du Président de l’Université ou d’un de ses protégés, il dénie même le droit au doyen de la Faculté d’informer le ministre de tutelle en mettant en avant ses compétences exclusives. Sacré Dodzi Kokoroko (sic).

Dans un pays normal, le directeur adjoint de la DAAS devait être immédiatement suspendu de son poste, de même que le président de l’Université. Mais, curieusement, ce sont eux qui menacent les victimes. Tout porte à croire que c’est pour organiser ces magouilles et malversations que l’ancien directeur de la DAAS, Koffi Jondo, peu favorable à ces pratiques crapuleuses, a été débarqué au profit d’une autre équipe. Un malaise général prévaut actuellement au sein des enseignants de l’Université. En réaction à la tribune du Professeur Prudent Victor Topanou, Monsieur Neglo, enseignant chercheur à l’UL dénonce une autre pratique en cours, celle qui consiste à faire encadrer une thèse d’une spécialité par un enseignant d’un autre domaine. Il dénonce la DAAS qui accepte d’inscrire en thèse un candidat de génie civil avec comme encadreur un enseignant d’un autre département alors que le génie civil à un enseignant de rang magistral.

Le 3 juillet 2014, devant les étudiants de la diaspora africaine à Poitiers, Dodzi Kokoroko, qui rêvait en ce temps de devenir président du Cames, dénonçait la corruption au sein de cette institution en ces termes à travers un enregistrement que la Rédaction a transcrite : « A un moment donné, il faut dire que quelqu’un vous prenne la main et vous dise : voilà la voie à suivre. Si vous combattez quelqu’un, c’est là où les choses se compliquent aussi. Si vous voulez le combattre, le type va vous dézinguer. Lorsque vos dossiers arrivent à Dakar, le premier réflexe pour quiconque reçoit le dossier de Lomé, c’est de chercher à passer un coup de fil à un ami. Et il suffit de lui dire de brancher le moteur. Vous ne pouvez pas sous-estimer cet élément. Ceux qui se croient tout permis et qui se tiennent les plus malveillants et autres, attention les gars ! Ça c’est fini ». L’extrait de communication à Poitiers portait sur l’agrégation.

De 2014 à ce jour, beaucoup d’eau a coulé sur le pont, au point que celui qui se présentait comme le parangon de vertu, est aujourd’hui coutumier des pratiques de favoritisme qu’il dénonçait. Comment a-t-on pu confier l’Université de Lomé, un temple du savoir où la rigueur dans la recherche doit être le pilier fondamental, à des personnes qui en ont fait un repaire de toutes les magouilles ? La réponse est toute simple. La désintégration totale du pays sur le plan des valeurs, de l’éthique, des principes n’épargne pas le temple du savoir. L’Université est désormais à l’image du pays où le népotisme, la triche, les raccourcis, la fraude etc sont légion.

Joint au téléphone, le premier directeur adjoint de la DAAS chargé des affaires académiques, manifestement embarrassé, a déclaré d’un ton sec : « Je n’ai rien à vous dire sur ce sujet. » Après plusieurs appels, SMS sans réponse, le Président de l’Université de Lomé a rappelé lui-même pour donner sa version des faits : « Il y a beaucoup d’exagérations autour de ce dossier. C’est la DAAS qui ventile quand la DAAS reçoit le dossier. Elle les ventile dans les différentes facultés et mon premier Viceprésident l’Université qui est en face de moi, n’a pas lui non plus aussi reçu les dossiers qui lui sont envoyés pour instruction parce que le CAMES a tout dématérialisé. Normalement tous les dossiers sont dans la boîte mail de chaque enseignant, et avant la ventilation des dossiers, le CAMES a demandé à ce que chaque faculté actualise la liste des enseignants qui sont en activité. Ce qui suppose que ceux qui sont décédés ou admis à la retraite, c’est à nous de pouvoir le dire au CAMES. Je vous donne un exemple : vous avez sûrement appris le décès de Mme Alida. Mme Alida par exemple a reçu un dossier du CAMES pour instruction. Sur les quatre dossiers, qu’est-ce qu’on peut faire ? Il faut commettre un collègue sur place pour le faire.

Maintenant revenant à l’affaire. Je vous disais qu’il n’y a pas qu’à la fac de droit que les collègues n’ont pas eu leurs dossiers. Le premier vice-président lui aussi n’a pas reçu son dossier de la DAAS. Maintenant quand les gens ont commencé par s’exciter sur une quelconque substitution de directeur (adjoint), s’il a réellement l’intention de substituer les dossiers, il aurait pu réunir les collègues pour leur dire : vous n’avez pas rendu vos rapports. Vous me suivez ? C’est à-dire que c’est le même enseignant, celui qui voulait voler les dossiers. C’est le même directeur adjoint qui appelle maintenant les collègues concernés pour leur dire : vous n’avez pas rendu les rapports pour qu’on les renvoie au CAMES. Dans cette hypothèse, venez chercher vos dossiers, certains sont fâchés et disent : pourquoi vous ne nous avez pas donné préalablement les dossiers à signer ? A priori si tu ne reçois pas les dossiers physiques du CAMES, tu as le dossier électronique dans ta boîte.

Quand cette situation m’a été rapportée, j’ai dit : puisque le délai est dépassé, est-ce qu’il y a des collègues disponibles à faire le job ? On m’a dit plus ou moins et on a voulu ventiler. C’est vrai, certains collègues ont exigé qu’on reprenne leurs dossiers et le délai leur a été donné. Quand les gens ont commencé par s’agiter que oui, ils n’ont pas reçu leurs dossiers à temps, quelle a été ma décision ? J’ai dit simplement qu’aucun dossier ne sera instruit sur place pour éviter que X ne dise oui, certains ont voulu prendre le dossier. Monsieur le directeur de la DAAS a souhaité que concernant les dossiers dont les rapports n’ont pas été tirés dans les délais normaux, qu’on renvoie les dossiers au CAMES qui s’est tenu à Niamey pour que l’on désigne des instructeurs sur place pour les instruire. Donc aucun dossier, y compris le dossier du collègue, (et ceux qui s’excite, pour dire qu’on a volé mon dossier), n’a été instruit sur place. Que pourrais-je faire d’autre ?

On veut me salir (…). Le Vice-président n’a pas eu son dossier, le SG n’a pas eu le dossier physique de la DAAS, mais ils ne sont pas emportés. J’ai même appris que les gens disent que les gens ne sont pas tout à fait admis au CAMES, non. Au CAMES, quand vous siégez au CTS, ça ne peut être éternel. C’est un mandat de trois ans renouvelable une seule fois. Donc, tous ceux qui ne vont plus au CAMES, c’est moi qui ai remplacé tout le monde parce que le SG du CAMES m’a envoyé un courrier demandant qu’on puisse renouveler l’institut. Quoi de plus normal qu’un mandat de trois ans renouvelable une fois ? (…) Je suis heureux de la démarche de L’Alternative. Pour une fois, vous écoutez avant d’écrire ; ça permet de remettre les pendules à l’heure. C’est un faux débat, les discussions de personnes qu’on veut encore institutionnaliser ».

Ce dossier n’est qu’à ses débuts et nous reviendrons sur les magouilles qui entourent les soutenances de thèses, le faux et usage de faux qui a permis à certains de traficoter une thèse dirigée par un enseignant aujourd’hui décédé pour passer et réussir l’agrégation. Le feuilleton ne fait donc que commencer et sera palpitant car la République et surtout le temple du savoir ne peut pas s’accommoder des « intellectuels faussaires, le triomphe médiatique des experts en mensonge », pour reprendre le titre de l’essai de Pascal Boniface, Directeur de l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS) en France. Bon à suivre !

Source : www.icilome.com